Rafale, chasseur Rafale, aéronavale, Mirage 2000, chasseur biréacteur
« Il n'y a pas de mots pour décrire le pilotage de cet avion. C'est un avion fantastique, c'est un rêve de gamin que de pouvoir être aux commandes d'un avion comme cela ». Cet éloge d'un pilote de l'armée de l'air intégré à la 12 F a de quoi satisfaire l'aéronautique navale ainsi que les responsables de ce programme. « C'est un avion sûr et opérationnel à 100 %. En sept mois en mer, pendant Héraclès, on a gagné des années de retour d'expérience et de développement, ce qui nous a permis d'améliorer l'avion. Et donc de gagner du temps ». Ces propos de l'amiral Jean-Louis Battet, commandant l'aviation - ALAVIA - confortent les dirigeants, responsables de l'industrie aéronautique, militaires et surtout responsables de la DGA du bien fondé et de la réussite de ce programme qui en a converti les plus sceptiques sur les prouesses techniques d'un tel appareil. Mais de quel appareil parlons-nous ? Sans doute du dernier chasseur français, de conception et de fabrication 100 % national : le chasseur Rafale bien sûr, dont on entend parler depuis plus de 25 ans déjà.
[...] L'avionneur français eut des contacts avec l'américain Grumman, puis viendront les premiers contacts avec l'Allemagne, politiquement plus logiques, centrés autour de l'intérêt d'envisager bilatéralement un démonstrateur technologique, prélude à la succession en fin de siècle, des avions de combat de la génération Tornado , Mirage 2000, Général Dynamics F16. Parallèlement, les partenaires du consortium Panavia échangent des premières informations avec l'idée d'assurer la pérennité de leur association. D'où l'ébauche d'un biréacteur de supériorité aérienne, baptisé European Combat Aircraft par British Aerospace et Messerschmitt- Boelkow-Blohm. Dasault étant bien engagé dans la course aux chasseurs biréacteurs, une impasse sur une donnée capitale a été commise au ministère de la défense : le choix du moteur. [...]
[...] Séoul achètera ses 40 chasseurs à l'américain Boeing pour 4,5 milliards de dollars. Alors que le processus de sélection était en cours, Dassault avait saisi la justice, estimant que le jeu était biaisé. Le F-15K de Boeing aurait été choisi en raison de l'alliance militaire de Séoul avec les Etats-Unis. Alors que le Rafale vient de rentrer en phase de production, Dassault n'a toujours pas d'acheteur étranger. 2005: le Rafale échoue encore à l'étranger, à Singapour. Au terme d'un long processus de sélection qui a tenu l'avionneur français en haleine, Singapour donne la préférence au F-15 de Boeing. [...]
[...] Car rappelons, que le Rafale est le premier biréacteur embarqué de l'histoire de l'aéronavale française. Il reste donc comme l'un des rares exemples d'usage mixte - embarqué et basé à terre - dans l'histoire aéronautique mondiale avec le F-4 - Phantom américain Concernant l'armée de l'air, il faudra patienter encore jusqu'en 2006 pour déclarer opérationnel le premier escadron ce qui constitue la prochaine étape du programme. Certes, si les essais et les prouesses constatées lors de ceux-ci ont démontré que le Rafale était un appareil sans commune mesure avec les autres appareils de sa classe, on ne peut pas dire que son développement et que son industrialisation le soient. [...]
[...] Le MirageF1 de Dassault est en concurrence farouche avec le F16 de General Dynamic. Mais comme vous vous en doutez, les choix des pays européens ont été vers le F16 américain. Non pas que cela soit un choix politique, mais pour la bonne et simple raison que le chasseur américain était moins cher grâce aux commandes importantes de l'US Air force qui permettent de réaliser des économies d'échelle mais aussi cela est du à la moins bonne performance du moteur du Mirage en l'occurrence le moteur français de chez Snecma : Atar 9k50 par rapport a celui de l'américain. [...]
[...] Nous les étudieront par la suite. Le Rafale quant à lui, a volé pour la première fois en décembre 1991 et doit opérer le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle. Le premier avion de série doit être livré en 1996. Les premiers avions devant être livrés à la marine puis par la suite à l'armée de l'air. Voilà ce qu'il en est en 1991. Deux raisons fortes plaident en faveur du Rafale : La première est que l'ampleur, le nombre d'innovations techniques et l'enjeu de ce programme, le plus important de notre programmation militaire, est un véritable défi à notre industrie. [...]
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