Projet d'entreprise, crédit immobilier, hôtelier, groupe CIH, entreprise, banque
Au terme de l'année 2011, le nouveau PDG du groupe CIH « Mr Ahmed RAHHOU » ; annonça l'engagement de rendre le crédit immobilier et hôtelier une « banque universelle, dynamique et innovante en phase avec ses clients », moyennant le développement de ces trois métiers : la banque de détail, la banque de l'immobilier et la banque de l'entreprise. Une stratégie de diversification trouvant son répondant dans l'engagement solide de ses actionnaires stratégiques, avec notamment, les participations dans le capital des sociétés Maroc leasing et SOFAC ainsi que des partenariats stratégiques, lui procurant un soutien, tant sur plan financier que sur le plan technique.
[...] Certes, l'ampleur de la dette, a fait que ces stratégies ont été inéluctablement sans résultats satisfaisants. Cependant, le CIH a initié la création du premier fonds de titrisation au Maroc permettant d'externaliser le risque de crédit et de ne conserver que les avantages y afférents. Une opération de défaisance qui permettrait de transférer, les actifs insupportables, compromettant la continuité de l'exploitation. Une solution qui s'est avérée peu concluante, face à l'avenir incertain du CIH. Paradoxalement, certaines activités affichent des réalisations honorables ; en juin 2003, les dépôts de la clientèle (particulièrement les dépôts à vue à moindre coût) affichent une progression annuelle de 12,7% contre pour le système bancaire. [...]
[...] Outre le développement de son réseau agences ont été ainsi inaugurées au terme de l'année 2011, portant son réseau à 201 agences à travers le royaume. Toutefois, Le CIH a enregistré des résultats commerciaux remarquables, sous l'effet positif des octroies de crédits et de ses activités en ligne. La consolidation de son orientation stratégique, et la diversification de ses activités a permis au CIH de renforcer sa présence sur ses activités historiques, tout en partant à la conquête de nouveau marchés. [...]
[...] Khalid Alioua fut nommé à la tête du crédit immobilier et Hôtelier (CIH). L'ancien ministre de l'Enseignement Supérieur et la Recherche scientifique; bénéficiant du soutien Royal ; il met en place un programme de redressement draconien, traitant fondamentalement des dossiers relatifs à l'accroissement soutenu des crédits - particulièrement ceux destinés à l'acquisition de logement- et la maîtrise du risque ; mais également, ceux en rapport avec l'assainissement des créances en souffrance ; c'est ainsi que l'exercice 2004 consacrera la récupération de 800 Million de dirhams sur les ERAC , qui a largement contribuer à dynamiser la politique de recouvrement en aboutissant à un niveau des récupérations de créances de l'ordre de 2 milliards de Dhs. [...]
[...] Un contexte instable, alimenté par un sentiment de défiance régnant les marchés financiers. Ce climat perturbé a été entretenu par un taux de chômage croissant dans la majorité des pays occidentaux un repli grandissant, dans la plupart des secteurs d'activité, une augmentation des coûts de crédit et le durcissement de ses conditions. Tous ces facteurs, n'ont pas épargné l'économie des autre pays du monde, contraints de voir leurs taux de croissance baisser sensiblement en 2011, sous l'effet combiné, du renchérissement des matières premières et la détérioration de la demande dans les marchés traditionnels. [...]
[...] Le CIH dans son rôle de banque commerciale ; proposera cependant, une gamme de produits et services diversifiées : Des crédits au logement accordés aux promoteurs immobiliers par anticipation ou dans le cadre du financement des projets hôteliers ou d'habitats ; elle fournira notamment, des crédits à l'investissement à moyen terme pour financer la création de PME-PMI, ainsi que, des crédits pour les jeunes promoteurs et des crédits à la consommation. La banque suivait ses activités courantes jusqu'en 2002, avec la multiplication des encours de crédit, le CIH fut déficitaire ; une dette atteignant les 550 MDH. Une situation préoccupante, qui se voit détériorer en 2003 pour atteindre 900 MDH de dettes. A cet effet, un bouleversement constaté de l'ensemble de l'activité de la banque. La commission d'enquête fut donc instaurée et intervient, pour connaître les origines et les causes frauduleuse de cette crise. [...]
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