Matrice de Bartlett & Ghoshal, congruence organisationnelle, stratégies à l'international, Airbus, organisation transnationale
La réussite d'une stratégie tournée vers l'international dépend de plusieurs facteurs, certains peuvent être évidents comme les facteurs le capital financier ou la force de vente, d'autres le sont moins malgré leur importance cruciale : la structure organisationnelle ou la différenciation des produits. La pierre angulaire d'une firme multinationale n'est donc pas seulement les moyens alloués à l'international, mais la façon de leur mise en place. C'est tout l'intérêt de ce travail concernant les stratégies d'internationalisation.
C'est depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale que les grandes entreprises en présence sont passées du statut d'oligopoles nationaux à multinationales.
Ces nouvelles entités globalisées sont alors aux prémices de leur développement : ce sont des firmes primaires dont les stratégies répondent pour l'essentiel aux logiques d'approvisionnement par des processus d'intégration verticale.
Puis, dans les années 1960 vont fleurir des filiales relais relativement autonomes à l'étranger pour répondre voir créer une demande locale.
[...] B Une nouvelle philosophie de management Les auteurs n'ont donc pas simplement mis en avant le lien entre la stratégie et la congruence organisationnelle, ils ont également introduit la notion d'entreprise individualisée. En effet, il va falloir réussir à créer une nouvelle atmosphère de travail en remplaçant une culture de la contrainte et du contrôle par des politiques de soutien, d'autodiscipline et d'engagement personnel. Ainsi, l'humain sera au centre de la croissance de l'organisation. Les auteurs conseillent d'ailleurs la mis en place d'un processus de changement en émergence (annexe 7). [...]
[...] Les opérations à l'étranger servent de levier de développement pour les capacités et ressources de la maison-mère. Pour illustrer les caractéristiques d'une firme internationale, nous pouvons prendre l'exemple de la société Airbus. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'industrie aéronautique mondiale est dominée par les États-Unis avec près de 80% de parts de marché. Les entreprises européennes cherchent alors à développer leurs propres des airs” : Arbeitsgemeinschaft Airbus pour l'Allemagne, Hawker-Siddeley pour le Royaume-Uni et Sud-Aviation pour la France. [...]
[...] Ainsi, on remarque ici que l'apport principal de Bartlett & Ghoshal à travers cette matrice est d'avoir signalé qu'il ne fallait pas adopter une forme spécifique d'organisation, ni même une position stratégique particulière mais bien une nouvelle mentalité de management. Nous arrivons donc au triptyque ci-dessous qui rappelle plusieurs éléments. En premier lieu on observe l'importance du capital humain comme ressource essentielle des organisations, puis les processus, qui façonnent la transversalité de l'organisation, et enfin le projet de l'organisation qui implique en profondeur les individus. [...]
[...] Le principe étant de promouvoir l'apprentissage organisationnel, la mobilité et des équipes mutliculturelles. Cette stratégie repose sur un raisonnement essayant de combiner les forces et compétences-clés des différentes unités, afin d'assurer une performance globale. L'avantage est la possibilité de détecter et de combiner les forces en vue d'atteindre des complémentarités. En revanche, le rôle réduit du top management de la maison mère peut entrainer etre prejudiciable en terme de gestion des conflits. ANNEXE 3 : Schématisation des quatre types de multinationales Multinationale internationale : Multinationale multidomestique : Multinationale mondiale : Multinationale transnationale : ANNEXE 4 : Comparaison Airbus/Beoing au niveau de leur production ANNEXE 5 : Extrait de l'étude Xerfi sur EADS correspondant au 4 objectifs du plan Vision 2020 ANNEXE 6 : La présence d'Airbus dans le monde ANNEXE 7 : Processus du changement par Bartlett & Ghoshal (1991) Bibliographie Xerfi, étude du groupe EADS Site d'Airbus et d'EADS : http://www.airbus.com http://www.eads.com Bâtir un réseau mondial de services: L'exemple de la monnaie électronique de Paul Marc COLLIN, éditions L'Harmattan Strategic Management Journal Volume 14 “Beyond the M-Form : Toward a managerial theory of the firm” de Bartlett et Ghoshal 1993, éditions John Wiley & Sons, Ltd. [...]
[...] Ces quatre types de relations expriment en fait l'attitude des dirigeants concernant les décisions et l'organisation à l'international. Elle débouche en particulier sur l'importance à accorder aux éléments de centralisation/décentralisation ainsi que l'intérêt stratégique de recourir à la standardisation et la formalisation des procédures et politiques (annexe 2). Nous allons donc maintenant détailler les quatre types d'organisation. Les quatres types de multinationales Les auteurs ont réussi à classer les entreprises multinationales observées au sein de quatre catégories (annexe 3). Il faut d'ores et déjà préciser que ces quatres catégories représentent quatre stratégies différentes et possibles pour les firmes présentes à l'internationale. [...]
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