Groupe Holder, boulangerie Paul, entreprise, management, concurrence
Les boulangeries Paul constitue une des trois filiales intégrées à 100% du Groupe Holder avec les salons de thé Ladurée et la chaîne de boulangeries St Preux.
La caractéristique principale de l'entreprise est une centralisation à l'extrême des décisions : l'équipe directionnelle est composée de quatre personnes qui sont les seules à prendre des décisions.
En effet, les dirigeants des différents magasins n'ont aucun pouvoir ni aucune autonomie.
Les produits sont les mêmes dans chaque boutique et les approvisionnements, le système de paye, le contrôle qualité, la comptabilité analytique… sont régis par le siège.
[...] ( Ce développement anarchique a coûté au groupe 100 millions d'euros. Conclusion et critiques PAUL a tout a fait réussi a résoudre le problème posé par son évolution c'est à dire son développement fait de manière industrielle tout en conservant son image de boulangerie/pâtisserie artisanale. En effet la fabrication et la commercialisation du pain se font toujours de manière artisanale et ancestrale c'est à dire avec des artisans fabriquant le pain sur place et le vendant dans un cadre rustique . [...]
[...] Stratégie d'alliance et de partenariat Le projet actuel de PAUL est de rester familial et de privilégier la croissance externe. Le groupe Holder n'envisage aucune alliance ni aucun partenariat tout du moins dans l'immédiat pour une raison simple qui est l'absence de synergie. En effet pour PAUL un partenaire doit apporter quelque chose à l'entreprise et apparemment PAUL n'a considéré aucune proposition intéressante jusqu'à présent. De plus le souci de préserver le savoir faire semble limiter ce type de stratégie de développement. [...]
[...] Ces différences n'ont pas permis aux points de vente ouverts dans ces pays de générer un volume d'affaires suffisant pour rentabiliser l'exploitation. Le groupe a donc décider de faire machine arrière en fermant ces magasins. La direction générale est rentrée en France avec la conviction qu'en plus du choix d'un partenaire honnête, il fallait construire un partenariat avec quelqu'un connaissant parfaitement les habitudes de consommation des pays convoités. b. Un développement anarchique. Dans les années 1980, le succès du groupe Holder lui a permis de dégager des disponibilités très importantes. L'allocation de ces ressources n'a été ni réfléchie ni judicieuse. [...]
[...] Ainsi, la direction nous a confié sa volonté d'accroître leur part de marché de10% par an et d'ouvrir environ 250 magasins pour 2009. De plus, à plus long terme, l'entreprise se doit, selon David Holder, Directeur Général du groupe, de s'implanter dans chaque centre commercial et de détenir 1500 magasins à travers la France. Enfin, l'avenir d'une telle chaîne de boulangerie artisanale se trouve à l'international en exportant un savoir faire franco français et en s'adaptant à la culture et aux attentes des consommateurs étrangers. [...]
[...] Nous craignons que cela entraîne un désengagement voire une résignation démotivée de la part du personnel opérationnel. Il semblerait que le point d'honneur que met la famille fondatrice à tout diriger depuis le siège risque de causer sa perte un jour Enfin, le groupe Holder, comme nous l'avons dit précédemment, surfe sur la vague du rustique et du retour à la tradition et a su en faire son fonds de commerce. Un retour à la mode de l'alléger ou de nouvelles habitudes de consommation ne mettraient ils pas en péril le succès commercial de l'entreprise ? [...]
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