Les facteurs d'échecs de la fusion des entreprises, facteurs, écherc, fusion, entreprise, humain, économie
Les situations de fusion entre entreprises créent une situation de monopole qui donne un avantage certain aux industriels. Cependant, certaines conditions rendent les fusions inefficaces, voire nocives.
Premier facteur : l'élasticité de la demande par rapport au prix
On constate en effet que d'une manière paradoxale, plus la demande est inélastique par rapport au prix moins une situation de fusion et de monopole sera durable. Exemple : si la demande des ménages reste insensible au prix d'un produit, les prix fixés et donc les profits de l'entreprise seront illimités. Cependant, les moyens de production sont, eux, limités. Il arrivera donc un moment où l'entreprise ne pourra plus répondre à la demande malgré son monopole. La demande insatisfaite poussera des concurrents à entrer sur le même marché et le monopole disparaîtra.
[...] Les obstacles naturels à la fusion Difficulté des manœuvres d'approche : Les fusions peuvent être très avantageuses. Les spécialistes des fusions dépensent énormément d'argent pour déterminer s'ils peuvent, en améliorant l'organisation d'une entreprise mal gérée en dégager de bons profits. Le problème est que si la réponse est positive les manœuvres d'approche vers l'entreprise ciblée attireront l'attention de concurrents, même s'ils sont les seuls au départ à avoir discerné l'opportunité d'améliorer les performances de l'entreprise. William Act : Il existe une loi appelée le William Act qui date de 1968. [...]
[...] Autres facteurs qui entraînent l'échec d'un monopole : D'autres facteurs peuvent entraîner l'échec d'une fusion. Les fusions envisagées d'un point de vue défensif manquent souvent de véritable stratégie, car certaines entreprises vont préférer un accroissement de la taille plutôt que de l'innovation. D'autres parts, les entreprises qui fondent leur stratégie sur une baisse des coûts par la fusion réalisent moins de profit que celles qui recherchent l'innovation pour la satisfaction des clients. Exemples d'échecs de fusions : Les plus grosses fusions des dernières années sont sans doute celles d'AOL/Time Warner, Orange/France Télécom et Vivendi/Seagram. [...]
[...] Les fusions et acquisitions sont indissociables de la mondialisation, elles ont modifié la nature des entreprises et de l'industrie. La valeur des fusions et des acquisitions à travers le monde a étémultipliée par 6 entre 1991 et 1998, passant de 85 à 558 milliards de dollars. Les 6opérations les plus importantes ont été estimées à 169 milliards de dollars. Unefusion est l'opération par laquelle deux ou plusieurs sociétés se réunissent pour n'en formerplus qu'une seule, soit par l'absorption d'une ou de plusieurs sociétés par une autre, soit par laréunion des sociétés objets de la fusion dans une société nouvelle créée à cet effet selon l'article 371 de la loi du 24 juillet 1966. [...]
[...] La concentration conglomérale se fait dans la fusion d'entreprises qui n'ont pas de relation économiques, et diversifier leurs activités leur permet de diversifier les risques pris. La fusion s'impose dans une perspective d'économie capitaliste et mondialisée. Les échanges d'actions sont un moyen deconcentration très rapide du secteur. Derrière ces opérations l'idée de base est qu'une fusion rapporte plus que la somme de ses parties. ou 4). Cependant les fusions et acquisitions sont-elles toujoursbénéfiques pour les entreprises ? Dans un premier temps nous verrons que les fusions peuventêtre génératrices de richesse pour les entreprises pour montrer ensuite qu'elles peuvent être au désavantage des entreprises. [...]
[...] Elle n'a cependant que peu utilisé son pouvoir : depuis 1990 elle a interdit 18 fusions sur 1900 annoncées. En 2001, elle s'est opposée aux fusions de General Electric avec Honeywell, de Scheider avec Legrand ou encore de Tetra Laval avec Sidel. Exemple de refus de la commission européenne : Les groupes Alcan Péchiney et Algroup se sont vu refuser leur projet de fusion à qui avait pour but de devenir le 2ème producteur mondial en aluminium. Les raisons officielles de ce refus sont : * la fusion aurait conduit à une position dominante sur les marchés de la tôled'aluminium utilisé dans la fabrique des boîtes de boisson et des boîtes alimentaires ; * la fusion aurait fait d'Alcan un acteur dominant sur un certain nombre de marchés del'emballage ; * on pouvait craindre de la fusion des comportements anticoncurrentiels puisque ces 3acteurs auraient fabriqué leurs produits dans la même usine. [...]
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