La société VINCI a émit une obligation hybride en 2006 de valeur totale de 500 Millions d'euros, afin de financer diverses dépenses pour le groupe.
[...] D'un autre côté, les investisseurs peuvent faire des projections sur le premier bloc de cette obligation hybride. Sa maturité de 9 ans correspond bien au type d'activités dans lesquelles VINCI est engagé, et cet investissement permet au groupe d'augmenter sa capacité de production et création de services, et donc d'augmenter sa rentabilité. Cet effet de levier permet à la fois d'assurer les investisseurs qu'ils seront payés sur leurs coupons, et leur principal en Novembre 2015 s'ils choisissent de le solder. [...]
[...] En l'état, l'impact de cet emprunt hybride sur la rentabilité du groupe VINCI a été minime, en tout cas en ce qui concerne le compartiment de la maturité à 9 ans. D'abord par l'effet de taille, l'obligation émise pèse peu par rapport à d'autres dettes dédiées à des acquisitions externes. Ensuite, parce que l'objet de cette nouvelle dette contractée n'a pas été spécifiée, ce qui fait qu'elle n'a pas de collatéral spécifique qui peut peser sur l'activité du groupe. Ensuite, l'effet de levier a bien été observé, et ce malgré le retournement de la conjoncture internationale après la crise de 2008. [...]
[...] Emission de dette par VINCI en 2006 La société VINCI a émis une obligation hybride en 2006 de valeur totale de 500 Millions d'euros, afin de financer diverses dépenses pour le groupe. Cette obligation paie dans un premier temps des coupons de 6.25% pendant 9 ans. En Novembre 2015, les investisseurs détenteurs de cette dette ont le choix entre de demander un solde intégral sur les obligations qu'ils détiennent, ou bien de continuer à recevoir à perpétuité une coupon annuel moyen égal à la valeur du niveau moyen du taux EURIBOR à 3 mois, augmenté de 375 points de base. [...]
[...] Ces activités ont d'ailleurs contribué significativement à la croissance du CA entre 2004 et 2005. D'un autre côté, cela suggère aussi que le profil de risque attaché à cette dette hybride incorpore également un risque-pays suivant les implantations géographiques du groupe et les secteurs où le groupe intervient. Ce profil est assez fluctuant, étant donné les activités de consolidation et recentrage du groupe à l'international, par exemple le désinvestissement d'activités de parking au Chili et de gestion d'aéroport au Mexique. [...]
[...] La crise financière a soudainement asséché les sources de crédit un peu partout dans le monde, abstraction faite des fondamentaux. – Risque économique : il est très probable que ni VINCI, ni les investisseurs intéressés par cette émission d'obligation hybride ne pouvaient prévoir la crise financière de 2008. En soi, cette dernière n'a pas d'impact direct sur le groupe, puisque son exposition aux marchés financiers est minime. Cependant, la nature de ses activités l'expose indirectement à travers ses besoins de financement, ainsi que l'accès aux lignes de crédit nécessaires à financer des activités lourdes, comme les dépenses d'infrastructure. [...]
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