Les évolutions et les perturbations de l'environnement prennent de plus en plus d'ampleur et dont l'impact grandissant touche tous les domaines. Le siècle dernier a été marqué par une forte libéralisation et une ouverture de l'économie par des évolutions technologiques et par une forte croissance des échanges internationaux accompagnée d'une progression des investissements à l'étranger des grandes entreprises.
Ces mutations rapides, ont imposé à l'entreprise d'évaluer les conséquences de ces changements, de mesurer la dynamique internationale de ses activités, d'en discerner les lignes de force et d'anticiper les opportunités et menaces auxquelles elles vont se trouver confrontées, de formuler ses objectifs et de préparer leur mise en œuvre. Ceci s'inscrit dans le cadre d'un processus de développement de la stratégie internationale, qui appuie la réflexion qui fait de l'internationalisation une des stratégies d'entreprises gagnantes pour disposer d'un avantage concurrentiel durable.
Les stratégies d'internationalisation sont donc vues comme le prolongement dans des espaces nouveaux de stratégies mises en oeuvre dans l'espace national ou régional, pourtant cette nouvelle dimension internationale pousse beaucoup d'entreprises à la remise en cause des stratégies et des modèles établis, en offrant la possibilité de volumes supplémentaires et d'économies d'échelle. L'introduction de ces stratégies ne se fera pas sans influer l'organisation des FMN, qui évaluent, en passant d'une simple élaboration lors de l'implantation, qui ne tardera pas à se prolonger dans la structuration internationale de l'appareil de production de la MN, avec son lot de délocalisations et de recentrage.
[...] Les stratégies multinationales : elles sont liées aux activités internationales de sociétés semi-internationales, multiterritoriales et internationales. Ces dernières peuvent résulter d'une concentration sur les marchés internationaux ou être destinées à recueillir les avantages de localisation d'activités internationales. Les stratégies quasi mondiales : elles sont menées par les entreprises dans le but de demeurer ou de devenir transnationales ou multinationales, c'est-à-dire de tirer parti soit des marchés mondiaux, soit d'activités internationales sans une véritable présence mondiale. Ces stratégies d'internationalisation peuvent être résumées à deux modèles distincts : les firmes polycentriques : elles utilisent leurs filiales de façon stratégique dans le but d'exploiter des avantages compétitifs dont elles disposent pays par pays, tout en étant un support d'une présence commerciale antérieure pour de renforcer sa position sur le marché du pays d'implantation. [...]
[...] Elles sont, le plus souvent, appliquées à des biens d'équipement lourd ou même léger ou à degré élevé de standardisation. - les stratégies d'exploration obéissent au souci de prendre position sur des marchés encore peu accessibles, avec, cependant, un potentiel prometteur dans l'attente d'une ouverture probable, mais avec un horizon temporel incertain. La présence de nombreuses entreprises occidentales en Chine populaire a longtemps obéi à cette logique ; les stratégies de dumping, en dernier lieu, caractérisées par la vente à perte des produits ou services proposés peuvent répondre à des préoccupations bien différentes : ou bien elles sont destinées à alléger, à très court terme, l'entreprise d'un excès de stock, ou bien elles procèdent d'une démarche destinée à prendre le meilleur sur des marchés très concurrentiels, où l'élasticité de la demande au prix est forte. [...]
[...] Fusions-acquisitions transnationales : g. Les alliances stratégiques transnationales : Introduction Les évolutions et les perturbations de l'environnement prennent de plus en plus d'ampleur et dont l'impact grandissant touche tous les domaines. Le siècle dernier a été marqué par une forte libéralisation et une ouverture de l'économie par des évolutions technologiques et par une forte croissance des échanges internationaux accompagnés d'une progression des investissements à l'étranger des grandes entreprises. Ces mutations rapides, ont imposé à l'entreprise d'évaluer les conséquences de ces changements, de mesurer la dynamique internationale de ses activités, d'en discerner les lignes de force et d'anticiper les opportunités et menaces auxquelles elles vont se trouver confrontées, de formuler ses objectifs et de préparer leur mise en œuvre. [...]
[...] Cela mène à une évolution de l'approche stratégique de la part des dirigeants et des personnels, préparant au passage à une phase ultérieure. Ainsi, si l'internationalisation initiale se situe souvent dans une perspective d'ouverture internationale occasionnelle, elle correspond, du point de vue des ventes, à une stratégie de déstockage (avec ou sans dumping), d'écrémage, ou à la réponse à une sollicitation impromptue d'un client étranger. Si elle se situe du point de vue des approvisionnements, elle correspond à un dépannage de matière première ou de sous-traitance de la part d'un fournisseur hors frontières. [...]
[...] Les oligopoles mondiaux ne disparaissent pas, mais sont plus mouvants et perméables, chaque MN ayant une position contestable au gré des nouvelles alliances ; aucune alliance n'est irrévocable, contrairement à une FAT L'oligopole mondial est fondé sur une coopération-rivalité où chaque MN coopère avec ses rivaux pour rester compétitive et concurrence ses alliés en s'appuyant sur leur commun accord de coopération. D'où les interrogations actuelles sur l'éthique de l'entreprise, en particulier de la FMN. Les alliances transnationales permettent à une MN de localiser, délocaliser, relocaliser sa capacité concurrentielle au sein de l'oligopole mondial sans rien déplacer d'un territoire national à un autre, ni le moindre actif physique, ni le moindre actif financier (grande différence avec une FAT). [...]
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