Ces vingt dernières années ont vu le concept de stratégie entrer dans le vocabulaire quotidien des dirigeants et la planification stratégique fait désormais partie intégrante du fonctionnement des grandes et moyennes entreprises.
L'intérêt pour la stratégie a été provoqué par la prise de conscience aiguë que l'environnement de l'entreprise est devenu imprévisible, sans relation avec le passé. En conséquence, les objectifs seuls ne constituaient plus de bases suffisantes pour décider des réorientations d'une entreprise confrontée à des défis sans cesse renouvelés, à des ouvertures nouvelles.
Les nouveaux principes et lignes directrices qui orientent le développement d'une organisation ont été définis comme la stratégie.
En parallèle, et dans le contexte actuel de développement des échanges internationaux, les entreprises sont confrontées à la concurrence des autres pays, mais pour assurer leur croissance la plupart des entreprises se sont lancées dans la course d'internationalisation poussées par la conviction qu'il s'agit d'une évolution inéluctable des marchés.
A cet effet, Une bonne stratégie adoptée à l'international s'avère le seul moyen de l'intrusion d'une firme sur des territoires géographiquement, culturellement, juridiquement, économiquement différents de ceux du marché international et pouvoir y survivre.
[...] Effort d'innovation. Degré de maîtrise de la qualité. Information interne et externe performante Conditions de mise en œuvre : o le positionnement du produit par rapport à la cible : intuition et créativité : créer un besoin chez le consommateur pour y répondre de façon singulière. o Créer une valeur pour le client : améliorations des fonctionnalités (monospace) ou des services fournis (Brun Passot) o Nécessité d'un pôle de recherche et développement très important pour obtenir un avantage concurrentiel en terme de procédé technologique o Développer une image pour faire en sorte que le prix ne soit pas le critère dominant de l'achat. [...]
[...] Pour cela, on s'appuie souvent sur l'effet d'expérience, qui permet de réduire le coût marginal par une augmentation du volume cumulé. Une stratégie de prix qui repose sur ce principe est appelée stratégie de volume. Les stratégies de différenciation, que l'on distingue entre différenciations vers le haut ou sophistication (proposer une offre plus élaborée et plus coûteuse que les concurrents, mais vendue encore plus cher : BMW, Apple, Starbucks, Häagen-Dazs, etc.) et différenciation vers le bas ou épuration (proposer une offre moins élaborée et bien moins coûteuse que les concurrents, mais vendue moins cher : easyJet, Bic, Tele2, etc.). [...]
[...] De cette spécialisation en fonction des avantages absolus, il résulte une division internationale du travail qui provoque l'abondance. David Ricardo : Son objectif a été de montrer qu'en se spécialisant dans les productions pour lesquelles ils disposent d'avantages comparatifs, deux pays ont intérêt à pratiquer le libre-échange, qui améliore leur situation par rapport à une situation d'autarcie, où ils produiraient chacun tous les biens dont ils ont besoin. Ricardo souhaitait donc aller plus loin qu'Adam Smith, qui raisonnait en termes d'avantages absolus. [...]
[...] Les entreprises sont dites enracinées. ( Des choix relatifs à l'intégration et à la coordination de la gestion des activités de la chaîne de valeur et des décisions stratégiques concernent le degré de centralisation de la gestion des activités géographiquement dispersées. Ici, l'entreprise faite en sorte que les usines utilisent les mêmes procédés et même contrôle de gestion dans différents pays. Stratégie globale pure : est décrite par les cinq facteurs : - dimension de marché (présence de part de marché significative), - dimension d'offre de produit (standardisation du produit ou service à l'échelle mondiale), - dimension de chaîne de valeur (concentré dans un ou plusieurs pays), - dimension du marketing (quasi uniforme), - mouvement stratégique (menés de façon concertée entre les principaux pays) Stratégie multidomestique : consiste en un investissement sélectif dans quelques pays, chacune des filiales reste autonome et se comporte comme une entreprise à part entière. [...]
[...] II- Formulation de la stratégie Les étapes de la formulation de la stratégie 1. Diagnostic interne: Ressources humaines : Disposer des ressources humaines nécessaires pour la réussite du processus d'internationalisation, et ce, se qualifiant par : - Maitrise des langues (Anglais) ; - Acceptation de la culture de l'autre, - Formation de qualité ; - Flexibilité (déplacements . ) Ressources financières : Intégrer la dimension internationale du marché nécessite la réalisation de plusieurs actions et par conséquent l'allocation de moyens principalement d'ordre financier pour y parvenir. [...]
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