La Sociologie des organisations étudie comment les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées. Il en découle des problématiques qui sont souvent liées aux tensions qui affectent les organisations.
La cohésion, l'adaptation, la hiérarchie, les relations de pouvoir, le lien social et identitaire, les phénomènes culturels, l'étude de la circulation de l'information, les outils de communication ainsi que les situations conflictuelles sont des thèmes liés aux stratégies des organisations (...)
[...] Le mécanisme de pouvoir circule dans les organisations de façon informelle. Selon FRIEDBERG, il y a plusieurs sources de pouvoir : - La possession d'une compétence opérationnelle - La maîtrise des relations avec l'environnement, connaissance des informations - La communication dans l'entreprise - L'utilisation des règles organisationnelles - La zone d'incertitude Les organisations sont soumises à des incertitudes : technologiques, commerciales, humaines, financières C'est un problème fondamental de l'entreprise. Les acteurs ne vont pas forcément entrer dans un rôle, et répondre aux attentes de celui-ci. [...]
[...] La connaissance du facteur humain dans les organisations va émerger. A partir des années 1930, on va passer de théories centrées sur le fonctionnement optimal des entreprises, où chaque individu par un ensemble de règles collabore à la pérennité du système, à des théories qui s'intéressent au fonctionnement des individus et du groupe (psychologie et psychosociologie). Pour Weber, J'obéis toujours à quelque chose que je reconnais comme autorité parce que cette autorité me paraît légitime. Selon lui, il existe trois types de légitimité : légitimité charismatique ( fondée sur la reconnaissance par la société du caractère exceptionnel du chef qui lui permet de se distinguer des autres individus de la société. [...]
[...] ( Elle doit être mécaniste, car : - les individus sont sélectionnés en fonction de compétences spécifiées - le seul pouvoir légitime émane du droit de propriété, présence d'une hiérarchie bien organisée - le ressort de l'action (la motivation) réside dans un raisonnement calculateur des individus au service de leur seul intérêt personnel. En conséquence, l'habileté à obtenir la meilleure rentabilité La rationalité est le principe de base de la pensée managériale. Elle est fondée sur l'exigence de rationaliser le fonctionnement des entreprises, et sur la volonté de rationaliser le travail, soit par le haut (Fayol), soit par le bas (Taylor). Taylor se demande comment rendre les hommes plus efficaces. [...]
[...] Cet ensemble est composé de membres qui développent des stratégies particulières. L'organisation est soumise aux contraintes, aux changements de l'environnement. Il y a des ajustements permanents : - ajustement des individus à l'organisation. - ajustement de l'organisation à l'environnement. Le fait que les individus soient toujours obligés de s'ajuster constitue le système d'action concret. Dans l'analyse stratégique, l'individu aussi est rationnel, dans le sens où il met en marche des stratégies qui lui sont propres. Cependant, sa rationalité est limitée par l'imperfection des informations dont ils disposent. [...]
[...] Taylor a évacué la notion de collaboration. On aura une remise en cause du taylorisme suite à une déqualification des ouvriers, une déshumanisation du travail avec un fort turnover ( On dépouille les ouvriers du savoir et du pouvoir. Le taylorisme va engendrer une production de mauvaise qualité et il va déclencher des tensions du fait du transfert du savoir. Smith avait déjà prévu une division du travail, mais chez Taylor, on divise scientifiquement le travail avec une capitalisation du travail. [...]
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