De par ses caractéristiques originales, le placement de produit constitue un pas vers un nouveau paysage de la communication publicitaire. Longtemps considérée comme une autre technique de communication plutôt marginale, cette stratégie tire crescendo profit de la saturation des canaux de communication traditionnels. Le placement de produit s'intègre ainsi dans les médias du divertissement : le cinéma, les séries, les jeux vidéo et la musique. Dans cet extrait, nous verrons dans notre étude que le cinéma est devenu un des médias de communication le plus influencent en terme de placement de produit. De moins en moins discret et de plus en plus critiqué, nous verrons en quoi cette stratégie reste efficace et a encore de beaux jours devant elle.
Des auteurs comme Jean-Marc Lehu (« La publicité est dans le film ») ont proposé d'analyser le phénomène du branded entertainment au cinéma en particulier. Si l'on en croit sa théorie, le panorama publicitaire, de nos jours, devient de plus en plus saturé par le déferlement de nombreuses techniques de communication publicitaire. Les consommateurs subissent, submergés par 3000 messages commerciaux chaque jour, tout média confondu. Afin que leurs campagnes de communication, demeurant coûteuses, cessent de passer inaperçues dans ce paysage de réclames, les annonceurs tirent profit de cette saturation publicitaire et privilégient désormais les chemins du divertissement afin d'assurer un maximum d'audience.
[...] Il n'y a pas un placement de produit meilleur qu'un autre. En effet, le bon placement de produit répondra à la problématique de la notoriété de la marque pour l'annonceur et du financement du budget du film pour le producteur/réalisateur. Nous verrons ainsi dans notre seconde analyse, le cas du film Minority Report, de S. Spielberg qui reprend ces 4 schémas de placements de produits / Le budget L'ère moderne du product placement débuta avec l'apparition des friandises Reese's Pieces dans le film E.T de Steven Spielberg. [...]
[...] Les célèbres films de la série des James Bond font souvent l'objet d'études, de par les dépenses dans le placement de produit. Mais cet exemple n'est pas unique. Ce questionnement renvoie à un nouveau courant de pensée qui affirme que les films deviennent de plus en plus de vraies vitrines de shopping. En quoi cette technique de marketing représente un atout potentiel et performant ? Y a-t-il un risque ? Quelles sont les opportunités complémentaires qui s'offrent aux annonceurs au-delà du film ? [...]
[...] De plus, cette pratique discrète peut s'élargir à travers une campagne de tie-in. Il s'agit d'actions publicitaires ou promotionnelles rappelant l'association de la marque avec le film et ses acteurs. Dans notre cas, Dell Computers était partenaire du film mais sa marque ou ni son matériel informatique n'était pas pour autant identifié à l'écran. Le long métrage comportera 17 placements de marques et produits bien identifiables ce qui fournit une perspective pertinente des différentes modalités de placement. Pour l'anecdote, le film obtiendra la première place des Product Placements Awards. [...]
[...] Et le cinéma, par l'engouement qu'il suscite depuis sa création, a été rapidement utilisé comme un vecteur de communication à fort potentiel. Des auteurs comme Jean-Marc Lehu La publicité est dans le film ont proposé d'analyser le phénomène du branded entertainment au cinéma en particulier. Si l'on en croit sa théorie, le panorama publicitaire, de nos jours, devient de plus en plus saturé par le déferlement de nombreuses techniques de communication publicitaire. Les consommateurs subissent, submergés par 3000 messages commerciaux chaque jour, tout média confondu. [...]
[...] Selon le média utilisé, la mémorisation du message et son contenu est un indicateur clé de succès. Sinon il n'y aurait pas d'effets conatifs. Le Facteur Bêta de Morgensztern traduit le pourcentage d'individu qui après avoir été exposé la première fois au message a mémorisé la marque ou son message. Cette étude annonce que parmi les médias traditionnels, le cinéma, qui est le moins exploité pour la pub, est paradoxalement celui dont le taux de mémorisation est le plus important Les consommateurs de nos jours sont noyés dans un tsunami de messages publicitaires. [...]
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