Les coentreprises forment une organisation particulière à deux "faces". En effet, elles ont un côté positif puisqu'elles offrent la possibilité de réaliser des économies d'échelle ou encore facilitent l'entrée sur des marchés étrangers. Mais elles dévoilent également un côté plus négatif, car leur taux d'échec se situe entre 30 et 50 %.
Cette situation est une analyse coût/avantage d'une opération risquée, mais qui peut s'avérer très bénéfique pour les différents partenaires. Cette idée de risque est toutefois discutable puisqu'on ne prend en compte que des informations brutes et que l'on assimile motifs et type de rupture.
A travers cet exposé, nous allons donc démontrer que la fin d'une coentreprise n'est pas toujours synonyme d'échec.
[...] Les coûts de sortie de l'alliance. S'ils sont élevés, il faudra plutôt opter pour une cession ; à l'inverse, s'ils sont faibles, la dissolution sera préférable. Les ressources. Si elles sont stratégiques ou spécifiques à la coentreprise, il faudra choisir entre dissolution et scission car elles ne donnent pas au(x) partenaire(s) restant(s) davantage concurrentiel. A l'inverse, si elles ne sont pas spécifiques, la cession sera la meilleure solution car elle ne représente aucune menace en terme de concurrence. Ainsi, nous voyons que la vision de la coentreprise a changé et que la sortie d'une alliance n'est plus nécessairement associée à son taux d'échec important. [...]
[...] III) Quels liens entre motifs et modalités de fin de coentreprise Grâce à une analyse des correspondances entre motifs et modalités de fin de coentreprise, on a pu mettre en évidence qu'ils sont dépendants. En effet, mettre fin à une coentreprise est une décision prise selon certains critères. Une carte d'analyse des correspondances révèle des grandes tendances en matière de sortie d'alliance : Groupe 1 : Les coentreprises en situation d'échec concrétisent leur sortie d'alliance par un partage des actifs entre partenaires. Elles avaient été formées dans le but de faire des économies d'échelles. C'est une sortie d'alliance motivée par un échec économique et industriel. [...]
[...] Pourquoi et comment sortir d'une alliance ? Introduction Les coentreprises forment une organisation particulière à deux "faces". En effet, elles ont un côté positif puisqu'elles offrent la possibilité de réaliser des économies d'échelle ou encore facilitent l'entrée sur des marchés étrangers. Mais elles dévoilent également un côté plus négatif, car leur taux d'échec se situe entre 30 et Cette situation est une analyse coût/avantage d'une opération risquée, mais qui peut s'avérer très bénéfique pour les différents partenaires. Cette idée de risque est toutefois discutable puisqu'on ne prend en compte que des informations brutes et que l'on assimile motifs et type de rupture. [...]
[...] La majorité des coentreprises suit ce modèle de répartition du capital du type 50/50. On distingue trois types de stratégies de croissance dans la création d'une entreprise : la concentration correspond à un investissement intra sectoriel (c'est-à- dire dans un secteur d'activité ou un métier identique à celui dans lequel les partenaires sont positionnés) ; l'internationalisation correspond à un investissement dans une nouvelle zone géographique mais dans un métier identique ; la diversification correspond à un investissement inter sectoriel (c'est-à- dire dans un secteur d'activité différent), solution qui est cependant la moins privilégiée des trois. [...]
[...] La coentreprise est considérée comme une fin en-soi et non pas comme un moyen de satisfaire les besoins des partenaires. Son succès se mesure à sa longévité. Certains analystes établissent un lien entre performance, durée et survie des coentreprises. Dans ce cas, lorsqu'il y a une rupture dans la coentreprise, c'est une dissolution et cela s'apparente à un échec. Les motifs en sont principalement la détérioration des mesures objectives et financières (qui concernent les indicateurs de performance) ainsi que des conflits entre partenaires par rapport à la coentreprise. [...]
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