Phénomène planétaire qui tend à « produire un marché mondial unique pour les biens, les services, le capital et le travail », la mondialisation consiste en fait en la généralisation de l'échange – en particulier du libre-échange. Selon les approches libérales, cet « échange généralisé » est avant tout un facteur de croissance et de développement. Ceci est vrai pour les pays industrialisés comme pour les pays pauvres qui peuvent exporter des biens de plus en plus éloignés des matières premières, ou des services vers les pays les plus développés dans lesquels ils trouvent des marchés, ou inversement, ils peuvent se procurer des biens qu'ils ne fabriquent pas eux-mêmes et qui les aident dans leur développement – le commerce étant ainsi la meilleure forme d'aide au développement.
Au niveau des entreprises, ce phénomène a donné lieu à la naissance de sociétés transnationales dont le rôle économique et politique n'a cessé de croître. Avec les Etats et les Institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale), ces firmes multinationales sont devenues les principaux acteurs de la mondialisation. Ainsi, sur les 100 plus grandes économies du monde, 45 sont des pays tandis que les autres sont des groupes mondiaux, les 15 plus puissants d'entre eux ayant des revenus bruts plus élevés que le produit national brut de 120 pays pris individuellement.
Comme leur nom l'indique, ces sociétés transnationales opèrent dans plusieurs pays, sans plus aucune frontière ni attache nationale. Le plus souvent, le capital est étranger et le siège situé hors du pays où elles travaillent. Leur fonctionnement est problématique du fait qu'il n'est régi par aucune législation internationale et que les normes nationales des Etats où elles exercent sont quelquefois peu développées, notamment en termes de protection des travailleurs et de l'environnement.
[...] Le schéma ci-dessous montre que le modèle de performance du Groupe repose à la fois sur sa performance économique et financière, sur son excellence métiers et sur sa responsabilité sociale et environnementale. La Responsabilité Sociale : un pilier de la performance du Groupe EDF Construit autour de ces trois piliers, l'objectif du Groupe est de devenir une des références internationales en matière de développement durable. La Responsabilité Sociale Interne & Externe Dans l'accord sur la responsabilité sociale du Groupe, EDF s'est engagé à respecter les principes du développement durable, les droits de l'homme, de l'enfant, les normes fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail et les principes du Pacte Mondial (Global Compact). [...]
[...] Cependant, les auditeurs RSE sont souvent critiqués, et le principe même des audits de contrôle atteint vite des limites. Sur certains points, cependant, ils se sont parfois montrés efficaces. Un professeur de l'université de Berkeley, en Californie, lors de sa visite dans les usines d'Asie en 2000, fut atterré par la piètre qualité des audits réalisés sur les sites par PriceWaterHouseCoopers. Il signa un article dans le New York Times les annonces sont pré annoncées, dit il aucune enquête n'est menée à l'extérieur auprès des ONG ou des groupes religieux qui connaissent la population. [...]
[...] La responsabilité sociale externe Du côté des clients, les engagements portent sur l'accès à l'électricité qui est un facteur majeur de développement économique et social et un facteur de lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, le groupe a pris l'engagement d'agir en partenariat avec des autorités publiques ou des ONG en faveur des clients démunis par des solutions structurelles, par exemple, sur des fournitures minimum. Quant aux sous-traitants, ils devront désormais respecter, eux aussi, les normes minimum, la santé et la sécurité des salariés, un comportement éthique envers les clients et le respect de l'environnement, faute de quoi ils se verront empêchés de poursuivre leurs activités pour le Groupe. [...]
[...] Les objectifs environnement et la RSE entrent dans l'intéressement pour tous les collaborateurs du magasin (aussi bien cadres que personnel) Quelles sont les actions concrètes mises en place dans le magasin ? Une dimension environnementale prédominante Au niveau environnemental, la priorité est donnée au tri des déchets. Les objectifs à atteindre sont fixés pour les 3 ans à venir. L'objectif de recyclage pour la période 2006-2009 est de 90%. Actuellement, le magasin de Metz se situe au-dessus de la moyenne nationale ave 86%. IKEA a mis en place un système de recyclage intégré. [...]
[...] Définition Il n'existe pas de définition exacte de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise. Dans le Livre Vert de la Commission européenne Promouvoir un cadre européen pour la responsabilité sociale des entreprises du 18 juillet 2001, la RSE apparaît comme l'intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec toutes leurs parties prenantes internes et externes (actionnaires, personnels, clients, fournisseurs et partenaires, collectivités humaines ) et ce, afin de satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables et investir dans le capital humain et l'environnement. [...]
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