Nous vivons dans un monde en perpétuel changement, caractérisé par la rapidité des innovations et par de nombreuses mutations. Toute création d'entreprise, dans ce contexte, représente un risque (qu'il soit humain ou financier). Il est donc, aujourd'hui, indispensable d'évaluer la faisabilité du projet. Pour cela, il semble intéressant d'effectuer une analyse préalable de l'entreprise et de son environnement. Cette méthode s'apparente à une analyse SWOT (Strenght, Weaknesses, Opportunities and Threats), qui résume les conclusions essentielles de l'introspection de l'environnement et de la capacité stratégique d'une organisation. Ce modèle permet d'effectuer un diagnostic de l'adéquation de l'entreprise avec son environnement, l'état de santé prévisionnel de l'entreprise ainsi que les choix stratégiques qui s'offrent à elle.
Globalement, l'analyse stratégique se focalise sur deux niveaux de décision : la stratégie d'ensemble de l'entreprise (corporate strategy) et la stratégie d'activité (business strategy). La stratégie d'ensemble consiste à répondre à un certain nombre de questions (Pourquoi ai-je créé cette entreprise? Comment fonctionne-t-elle? Qu'est-ce que je fais réellement aujourd'hui? etc.). Toutes les décisions prises doivent être cohérentes entre elles pour que leurs effets combinés apportent la valeur ajoutée nécessaire à la réussite du développement du nouveau projet.
C'est pourquoi nous étudierons, dans un premier temps, l'analyse SWOT et son contenu, et dans une seconde partie, les stratégies en action qui en émanent.
[...] Elle peut aussi résider dans la qualité, la longévité, la sécurité ou la fiabilité de l'offre. Dans ce cas, on a une différenciation par le haut. Il en existe une par le bas (dégradation de l'offre standard). La différenciation par le service : porte sur les services associés au produit. Cette démarche implique une orientation marketing et les sources de différenciations sont nombreuses. La différenciation par la marque et l'image : repose sur des éléments moins tangibles. L'aspect symbolique est alors essentiel. [...]
[...] Pour conclure, il est important de noter qu'Il n'existe pas de bonnes, ni de mauvaises stratégies. Il s'agit simplement de viser une harmonie entre les souhaits du créateur d'entreprise, les objectifs fixés à l'entreprise, les moyens dont elle dispose, son environnement, pour permettre à l'entrepreneur de conduire son entreprise dans la direction souhaitée. Bibliographie : Frédéric Leroy, Les stratégies de l'entreprise ed. Dunod Stratégor, politique générale d'entreprise InterEditions J.P Helfer, Management, stratégie et organisation ed. Vuilbert R. Gillet, Finance d'entreprise ed. [...]
[...] L'internationalisation est une stratégie centrée sur les marchés. Elle consiste en une recherche de nouvelles débouchées. Elle prend aussi la forme de délocalisation, pour bénéficier des écarts salariaux d'un pays à l'autre et permet un accès plus facile aux matières premières (comme le pétrole en Afrique). Elle se caractérise par : l'exportation, l'implantation, la multinationalisation et la globalisation. Elle permet de découvrir de nouvelles débouchées, de prolonger le cycle de vie d'un produit ou encore de faire des économies de coût de production. [...]
[...] On distingue alors la stratégie de tout publicitaire, de l'abonnement et transactionnelle. D. Les stratégies d'impartition et d'intégration Les stratégies d'impartition (ou d'alliance) se caractérisent par l'association, dans un but stratégique bien précis, de plusieurs entreprises qui restent indépendantes, voire même concurrentes. Ces stratégies permettent de partager le savoir-faire (franchise, cession de licence ou concession), la création de structures communes (société en copropriété : Joint-venture, ou groupement d'intérêt économique). Les alliances peuvent se caractériser par de la sous-traitance ou co- traitance. [...]
[...] Cela permet alors de réduire l'impact de la concurrence. Cela dit, il existe un risque que la cible soit trop petite pour être rentable, ou de perte du facteur de différenciation. La stratégie de dominations par les coûts, tout comme celle de différentiation, est une stratégie générique car elle s'opère sur les DAS de l'entreprise. Les stratégies génériques visent à bâtir ou à maintenir un avantage comparatif dans le DAS en fonction de deux variables : le marché et la fourchette des coûts. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture