La France est la première destination touristique au monde avec 76.7 millions de visiteurs étrangers en 2002 et la troisième en termes de consommation touristique avec 101.3 milliards d'euros.
Premier secteur économique de la France, le tourisme joue un rôle déterminant dans l'aménagement du territoire. Le gouvernement compte d'ailleurs faire du secteur l'un des supports de sa politique économique car le tourisme, placé au premier rang de l'économie nationale, joue un rôle important dans les domaines de l'emploi et de l'attractivité de la France...
Il est donc nécessaire d'agir en faveur de la promotion de l'image de la France, de l'amélioration de la qualité de l'offre touristique, de l'adaptation du secteur touristique aux enjeux du développement durable et de l'émergence d'un tourisme durable plus solidaire et éthique pour permettre l'accès aux vacances à l'ensemble des citoyens, quels que soient leur âge et leur situation sociale ou économique (par exemple améliorer l'intégration des personnes handicapées)...
[...] Le but recherché est d'inciter les touristes étrangers à choisir la destination France et à prolonger leurs séjours. Ainsi l'Etat a notamment subventionné un groupement d'intérêt économique (GIE) Maison France qui a en charge la gestion de la campagne " Bonjour " et des campagnes visant à restaurer l'image touristique des régions touchées par la marée noire et les intempéries. L'augmentation de la subvention en 2003 devait permettre de dynamiser la représentation à l'étranger et d'intensifier les campagnes de promotion de notre pays dans un contexte international délicat. [...]
[...] Ainsi, les risques peuvent être de plusieurs ordres : la concurrence féroce et croissante d'autres destinations touristiques ayant les mêmes marchés cibles, le manque de prévention et d'attention des touristes pouvant mettre en péril la conservation du patrimoine naturel et culturel en créant des nuisances sans amener de retombées économiques, des prestataires de services (hôtel, camping, bar, restaurant, magasin ) qui n'arrivent pas à adopter une "culture touristique", le manque de coordination efficace entre les partenaires institutionnels Intégrer l'analyse de l'environnement dans la formation de la stratégie : L'intégration de considérations environnementales dans la stratégie des entreprises est essentielle pour garantir des avantages économiques à long terme. Les travaux de Michael Porter démontrent que des exigences environnementales naturelles strictes mais bien conçues mènent à un accroissement de la productivité des ressources et stimulent l'innovation. Aujourd'hui, si la prise en compte de l'environnement au sens général demande un coût de la part de l'entreprise (car cela nécessite la mise en place de système de veille), ses bénéfices et ses apports favorables ne sont plus contestés. [...]
[...] Ensuite, l' environnement communautaire pourrait être défini comme celui des hommes vivant en société. C'est un environnement collectif, dans la gestion duquel chacun doit s'appliquer. Les entreprises quant à elles peuvent parler d' environnement concurrentiel dans la mesure où elles souhaitent maîtriser les évolutions se produisant au sein de leur secteur d'activité. Les rapports qu'entretiennent les entreprises avec l'environnement peuvent là aussi différer d'un secteur d'activité à l'autre. Nous pouvons identifier une conception objective de l'environnement considéré comme étant indépendant de l'organisation, comme correspondant à une réalité concrète qui s'impose à l'entreprise. [...]
[...] Elle requiert une connaissance précise de l'environnement économique, social, juridique, culturel, politique où le secteur opère. L'identification des risques requiert une approche méthodique pour garantir que chaque activité significative du secteur a été identifiée et que chaque risque qui en découle a bien reçu une définition et un cadre certain. Néanmoins, il existe des risques naturels (risques météorologiques, avalanche, séisme ) concernant le milieu du tourisme qui ne peuvent être évités mais il est indispensable que les professionnels du tourisme soient en mesure d'analyser et d'évaluer une situation à risque afin de prendre des décisions rapides et de conseiller les touristes. [...]
[...] On ne parle guère de la nature en tant que patrimoine biologique ou écologique avant 1950. Dès ce moment, on a commencé à utiliser un langage scientifique, se voulant objectif et excluant l'idéologie et l'esthétique. Au conflit bipolaire entre l'esthétique et l'économique s'est substituée une configuration plus complexe dans laquelle on essaie de concilier les intérêts matériels, les valeurs émotionnelles et le souci légitime d'une action responsable face à l'environnement: c'est ce qu'on appelle le développement durable. De la nature perçue comme une menace, on a passé à l'idée du milieu dangereusement menacé par l'homme. [...]
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