Dissertation (BAC + 1) de management consacrée à Michel Crozier et à ses principaux théorèmes sur la gestion.
[...] Cette démarche fait de Michel CROZIER un intellectuel à contre-courant selon le titre du deuxième tome de ses mémoires (Fayard, 2004). Un intellectuel qui s'engagera dans une carrière de réformateur. Ainsi le résume-t-il à l'arrière de son dernier ouvrage : Contre la sociologie critique dominante, je veux développer une sociologie positive, réaliste, fondée sur l'écoute des gens, afin de les aider à prendre eux-mêmes la responsabilité du changement. Me voici chef de commando à la tête d'un centre de recherches, dirigeant des enquêtes de terrain dans les écoles, les hôpitaux, les entreprises, l'administration. [...]
[...] La première originalité de Michel CROZIER est sa méthode, l'écoute, qu'il a découverte au tout début de sa carrière lors de son travail de thèse sur les syndicats ouvriers américains. Une écoute neutre de tous les acteurs de l'organisation, qui permet par exemple aux salariés d'une entreprise de s'exprimer et de participer à la résolution du problème. Après l'écoute, vient ensuite le temps de l'analyse puis du diagnostic. En partant du terrain, en mettant les mains dans le cambouis Michel CROZIER se donnera les moyens de développer une véritable sociologie de l'action. [...]
[...] INTRODUCTION Né à Sainte-Menehould, Michel Crozier fit plusieurs séjours aux États- Unis, où il étudia le syndicalisme américain. De retour de l'université Harvard, il fonda en 1961 le Centre de sociologie des organisations et publia en 1964 son premier ouvrage important, le Phénomène bureaucratique. Fortement influencé par les études culturalistes américaines, qui conçoivent la culture comme un système de comportements inculqués par l'éducation et le milieu social, cet ouvrage décrit le fonctionnement d'une administration française marquée par la centralisation des décisions, qui engendre la peur du face-à-face et qui aboutit à l'isolement de chaque catégorie hiérarchique ainsi qu'au développement de relations de pouvoir parallèle. [...]
[...] Pas pour la raison qui semble a priori la plus évidente l'utilisation du type idéal de la bureaucratie, mais parce qu'il essaye de penser le social à partir des acteurs eux-mêmes, de comprendre leur liberté face aux contraintes de l'organisation. [...]
[...] Bacharach, Pasquale Gagliardi & Bryan Mundell (Eds.), Research in the Sociology of Organizations Special Issue on European Perspectives of Organizational Theory, Vol. XIII, Greenwich, CT. Traduit en italien comme Il Pensiero Organizzativo Europeo, Edizioni Angelo Guerini ed Associati JAI Press * Nécessité du changement, difficulté du changement Le Débat, pp. 69-71. * Analyse des systèmes bureaucratiques : un bilan intellectuel in Pierre Rosanvallon La pensée politique Écrire l'histoire du XXème siècle, Gallimard/Le Seuil pp. 158-177. * L'impresa in ascolto. Il management post-industriale Personale e Lavoro, Février 1992, 349, pp. [...]
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