Exposé d'Economie s'interrogeant sur les méga fusions et l'équilibre concurrentiel.
[...] Les méga fusions, OPA, alliances : Quels enjeux pour l'économie à l'heure actuelle ? Les enjeux économiques de l'entreprise géante. Les motivations des entreprises à fusionner, à absorber d'autres firmes sont nombreuses et complexes. La recherche d'une efficacité accrue semble devoir constituer le premier des objectifs de ces opérations, c'est à dire qu'elles permettent d'améliorer le flux de trésorerie du nouveau groupe ainsi crée et la valeur des entreprises qui la constituent. Les synergies au plan industriel et commercial, la capacité concurrentielle que procure la grande dimension constituent les motifs les plus couramment avancés. [...]
[...] En effet, certaines acquisitions ne se font pas dans un but d'accroissement de la rentabilité mais bien dans un but dicté par le pouvoir, le prestige et/ou la rémunération qui sont attachés à la gestion d'une entreprise plus grande. Un surplus de liquidités dans la société peut être utilisé pour des acquisitions qui, contrairement aux distributions de dividendes, contribuent à renforcer le prestige du management. En effet, au travers des fusions et acquisitions, c'est la manière la plus facile et la plus rapide d'accroître la taille d'une entreprise. [...]
[...] Généralement, ses suppressions d'emplois sont aggravées par un recours accru aux technologies de l'information et de la communication et par la délocalisation de tâches auparavant effectuées par des salariés. Le secteur aéronautique est aussi touché avec l'annonce par Boeing de licenciements dans le cadre de restructurations dues à la méga fusion de 13,3 milliards de dollars avec McDonnell Douglas, en 2000. A l'heure actuelle, les économistes s'inquiètent sur le fait de savoir si les emplois perdus dans ces grandes entreprises seront compensés ailleurs et notamment dans les firmes de taille plus modeste ou dans les start-ups. [...]
[...] Les complémentarités financières Certaines acquisitions vont permettre, par les excédents en cash-flow, de financer les investissements dans des activités en fort développement. En effet, l'entreprise préfèrera utiliser les capitaux de la firme acquise plutôt que de requérir le marché par endettement. L'inverse se fait aussi : une entreprise excédentaire en capitaux qui absorbe une autre pour pouvoir investir ses capitaux. C'est ce que la firme Framatome cherche à faire en investissant dans de nouvelles activités grâce aux profits générés par ses programmes en cours. [...]
[...] De toute façon, le gouvernement a compris quel était son intérêt et joue, à fond, la carte de l'ouverture, seule stratégie qui puisse s'avérer gagnante à moyen terme. Le capital est une richesse, un carburant, un stimulant : il doit circuler. L'ouverture économique s'est un moyen d'attaquer mais aussi de se défendre, cependant, l'ouverture qui est une stratégie risquée ne saurait être totale. C'est le degré de nuances dans cette ouverture qui établit le débat entre le RU et les USA face à la France. [...]
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