Ingénierie stratégique de l'information, entreprise, économie mondiale, quotidien Les Echos, intelligence économique à l'épreuve de l'organisation, C.Levi, business intelligence, compétitive intelligence, communication, information, données scientifiques, recet face, champ géoéconomique multipolaire, maîtrise des savoir-faire, avantage concurrentiel
Face au durcissement de la compétition économique mondiale et à la multiplication des enjeux, les entreprises doivent maîtriser leur connaissance scientifique et technologique, mais également les techniques offensives et défensives propres à la gestion de l'information concurrentielle. En effet, l'entreprise est un peu comme un organisme vivant, dont la survie nécessite une bonne organisation des organes qui le composent, dont l'information en est le pivot. Longtemps conservée par les managers, l'information est devenue aujourd'hui une stratégie de communication interne, ayant pour rôle principal de favoriser une construction commune du sens dans une entreprise. À cela s'ajoute, ces situations d'urgence concurrentielle auxquelles l'entreprise est confrontée, qui sont désormais complexes et multidimensionnelles, causées par la mise en avant de conflits économiques entre les États-nations et à l'avènement de la mondialisation croissante des échanges. Cette dernière se caractérise notamment par l'apparition de nouveaux concurrents, suivis de l'effondrement du bloc communiste, lesquels permirent l'apparition d'une logique économique et d'une dimension marchande des relations internationales. Ainsi, l'ordre de Yalta d'une part, impose dans un champ géoéconomique multipolaire dominé par l'internationalisation des économies, des stratégies d'expansion et le renforcement des affrontements concurrentiels, surenchérir d'autre part, par l'arrivée des technologies de l'information et de la communication, qui contribuent au bouleversement profond des modes traditionnels de circulation de l'information au sein de l'entreprise.
[...] En effet, la France est plutôt réticente à l'égard de la gestion collective de l'information accentuée par une culture mal maîtrisée du secret. Ainsi, l'organisation de la diffusion rapide des informations ou de renseignements recueillit auprès des acteurs concernés par l'action et la décision impose un contrôle rigoureux de toutes les opérations constitutives du système. Il faudra pour cela disposer d'un logiciel de gestion de projet, afin de maîtriser l'information à un degré de sophistication élevé. L'intelligence économique française est à la fois à la pointe du développement et de l'innovation et ancrée dans de rémanentes culturelles fortes. [...]
[...] Car plus qu'une pratique, l'ingénierie stratégique de l'information est « un état d'esprit ». On parle alors d'implication culturelle, avec l'existence de fortes mesures d'incitation, en impliquant et récompensant les membres du personnel. II) Quels risques comporte cette démarche d'intelligence économique ? Un manque de maîtrise des savoir-faire La perte davantage concurrentielle. Face à la complexité et la conflictualité du monde, la maîtrise des technologies-clés permet aux différents acteurs d'anticiper sur la situation des marchés et l'évolution de la concurrence. En outre, ce savoir- faire permet de détecter et d'évaluer les menaces et les opportunités dans leur environnement, en vue de définir les actions offensives et défensives les mieux adaptées à leur stratégie de développement, pour in fine bénéficier d'un avantage compétitif. [...]
[...] Le mauvais partage de l'information. Or, ne pas maîtriser les technologies émergentes peut à certains égards avoir pour risque de réduire le partage de l'information. Le cas français est à cet égard bien inquiétant, puisque la pratique de l'intelligence économique par les entreprises françaises, demeure intimement liée à une culture de métier, développée au sein de certains secteurs particuliers tels que le pétrole ou la chimie. Ainsi, l'expérience reste non conceptualisée et disparaît au départ du spécialiste détenteur d'une partie fondamentale de patrimoine de connaissances de l'entreprise. [...]
[...] Ainsi, l'ordre de Yalta d'une part, impose dans un champ géoéconomique multipolaire dominé par l'internationalisation des économies, des stratégies d'expansion et le renforcement des affrontements concurrentiels, surenchérir d'autre part, par l'arrivée des technologies de l'information et de la communication, qui contribuent au bouleversement profond des modes traditionnels de circulation de l'information au sein de l'entreprise. Il s'avère ainsi, que l'ingénierie stratégique de l'information recet face à l'avènement des technologies de l'information et de la communication une importance cruciale pour la pérennité de l'entreprise. [...]
[...] Une communication interne améliorée. Les entreprises qui pratiquent l'intelligence économique sont généralement celles qui sont soumises à des risques politiques forts, lorsqu'elles sont contraintes à une compréhension globale de leur environnement par la nature mondiale de leurs marchés, quand elles sont dépendantes d'horizons technologiques longs et maintiennent une fonction de recherche et développement importante. C'est ainsi que l'article mis à notre disposition pour cette étude affirme que la discipline d'ingénierie stratégique de l'information converge « avec celle de la gestion des connaissances (know-ledge management), basée —] sur le partage des savoirs dans l'entreprise ». [...]
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