La multiplication des modèles d'analyse stratégique au cours des années soixante et soixante-dix résulte d'un double besoin :
[...] Si l'évolution technologique peut constituer une menace pour certaines entreprises, d'autres doivent leur développement à une menace technologique qu'elles ont su créer et conserver, et dont elles ont tiré partie pour renforcer leur position concurrentielle. III. Le PIMS : Outil d'analyse stratégique : Les outils d'analyse ne pourront, au total, que tenter de procurer les points d'appui pour ranger les domaines d'activité stratégique au regard des facteurs supposés influencer la performance. Le préalable est, par conséquent, de se prononcer sur les éléments conditionnant la performance : un domaine d'activité stratégique bien "classé" sur ces éléments sera dans une position enviable, à maintenir ; un domaine mal classé se trouvera dans une situation difficile qu'il conviendra sans doute d'abandonner. [...]
[...] En effet, les projets d'investissement devenaient moins nombreux, donc le coût du capital baissait. Il valait mieux, pour financer les investissements, emprunter de l'argent bon marché et profiter de l'effet de levier, afin d'accroître la rentabilité. En bref, l'utilisation de la matrice n'a pas de justification dans l'absolu : un changement des conditions macro-économiques rend, par exemple, son emploi caduc . pour un temps. Dans les domaines des outils et procédures, l'idée de contingence est aussi vérifiée La matrice d'ARTHUR D. [...]
[...] L'effet d'apprentissage est ainsi fonction du temps écoulé autant que du volume de production cumulé. L'innovation et la substitution capital/travail : L'accumulation d'expérience permet, d'une part, d'apporter des modifications au produit lui-même afin d'en supprimer les éléments superflus, ou encore de le fabriquer avec des composants plus économiques. D'une part, le processus de production s'améliore, notamment par un remplacement progressif de la main-d'œuvre par des moyens de production (substitution capital/travail). La fabrication d'un téléviseur couleur au début des années 70 exigeait l'assemblage de plus de cinq mille pièces élémentaires ; aujourd'hui, du fait des améliorations apportées au produit lui-même comme à son processus de fabrication, grâce à l'expérience accumulée, il ne faut plus que cinq cents pièces. [...]
[...] Seul, le modèle McKinsey en intégrant les concepts de synergie et de barrières à l'entrée, facilite la sélection d'opportunités. Encore faut-il les découvrir ? Comme dernière limite on peut ajouter que, la technologie est un facteur peu ou mal pris en compte dans les principaux modèles d'analyse stratégique. L'évolution technologique est considérée comme un phénomène externe qui s'impose à l'entreprise comme une donnée de son environnement concurrentiel et qu'elle ne peut maîtriser. Or les évolutions technologiques, qu'elles soient subies ou provoquées par l'entreprise, ont le plus souvent un effet décisif sur sa situation face à ses concurrents. [...]
[...] Il représente un indicateur satisfaisant malgré son imprécision quant à la phase exacte dans laquelle se trouve l'activité. dans sa matrice de portefeuille, le BCG croise le taux de croissance du marché servi avec la position au niveau des coûts afin de déterminer si l'activité est excédentaire ou déficitaire en cash-flow. Pour le PIMS, le taux de croissance du marché est un des facteurs qui expliquent le mieux la variation de la rentabilité dans la base de données. U n modèle n'est jamais qu'un outil. [...]
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