Souvent des entreprises algériennes font la une de certains quotidiens nationaux et bénéficient de commentaires élogieux à cause de l'enregistrement de leur système de management de qualité à la norme ISO 9001 : 2000. De point de vue strictement marketing, c'est une bonne opération pour l'entreprise. Cependant il faudra faire très attention aux commentaires qui suivent ces annonces. Ce n'est certainement pas cet enregistrement que les organismes accrédités octroient de bonne foi, qui fera de l'entreprise algérienne, ni d'ailleurs celle de l'occident, une entreprise compétitive aux échelles nationale et internationale, comme certains articles de ces quotidiens le laissent entendre.
L'enregistrement du système de management de la qualité certifie à mon point de vue, seulement que l'entreprise dispose des ingrédients nécessaires pour faire de la qualité. Le reste dépend de ce que ses dirigeants veulent en faire. Certains perçoivent cet enregistrement comme un aspect marketing sans plus, d'autre le perçoivent comme un investissement rentable à moyen et long termes.
Il faut à mon avis que l'enregistrement du système de la qualité soit à la fois un gage de confiance de l'entreprise vis à vis de ses partenaires et de ses clients, mais aussi une source réelle d'amélioration de la productivité.
À la différence de l'entreprise occidentale, la compétitivité de l'entreprise algérienne, ne dépend malheureusement pas seulement de la volonté de ses dirigeants, même s'ils ont une part de responsabilité, mais aussi et surtout de son environnement politique et social.
[...] L'entreprise algérienne face aux enjeux de la mondialisation Souvent des entreprises algériennes font la une de certains quotidiens nationaux et bénéficient de commentaires élogieux à cause de l'enregistrement de leur système de management de qualité à la norme ISO 9001: 2000. De point de vue strictement marketing, c'est une bonne opération pour l'entreprise. Cependant il faudra faire très attention aux commentaires qui suivent ces annonces. Ce n'est certainement pas cet enregistrement que les organismes accrédités octroient de bonne foi, qui fera de l'entreprise algérienne, ni d'ailleurs celle de l'occident, une entreprise compétitive aux échelles nationale et internationale, comme certains articles de ces quotidiens le laissent entendre. [...]
[...] Je dirai même que ce sont les deux pays qui ont le plus bénéficié à ce jour des échanges internationaux nés de la mondialisation. La majorité de la population de ces pays commence à ressentir concrètement les bienfaits de ces échanges internationaux et commence à sortir de la misère à laquelle, elle semblait être confinée pour toujours. Ne va-t-on pas remettre en question cette mondialisation dont les États- Unis d'Amérique ont été les premiers géniteurs. L'occident, ne va-t-il pas fermer ses frontières nationales en évoquant les problèmes de normalisation ou encore la concurrence déloyale de ces pays au niveau social, politique ou quelques choses de ce genre? [...]
[...] La mise à niveau de l'entreprise algérienne sans une mise à niveau de son environnement politique et social sera une fois de plus une action coûteuse sans impact réel sur l'économie nationale. Ça sera de la poudre à l'œil sans plus et nous reviendrons encore quelques années plus tard pour évoquer les échecs de l'entreprise privée cette fois ci, et essayer de justifier les causes et les raisons qui en sont à l'origine, comme nous l'avions fait pour les différentes actions de redressement que le pays a engagé durant les deux dernières décennies. [...]
[...] Les questions de coûts de cette opération ne se posent pas, comme celles qui ont été menées par les seuls moyens financiers de l'État pour l'assainissement des entreprises publiques. Elles se posent plutôt au niveau de l'efficacité de l'opération. Quels sont les critères de mesure de la performance et de la compétitivité des entreprises privées ou publiques engagées dans cette opération? Cette opération ne va-t-elle pas bénéficier seulement à des bureaux d'études, comme elles ont été les opérations de redressement des entreprises publiques? [...]
[...] Les entreprises stratégiques dont le pays veut garder le contrôle doivent être clairement identifiées et en quoi sont-elles stratégiques pour le pays. Les résultats des pays comme l'Inde et la Chine, commencent déjà à soulever des oppositions fortes dans les pays industrialisés comme les États-Unis d'Amériques et quelques pays européens. La spéculation que je viens de faire ne devra en aucun cas être interprétée comme un blocage de la route vers l'économie de marché. Celle-ci quelque soit le choix que feront les grands de ce monde, restera l'économie qui stimulera le plus la compétitivité au pays et créera des richesses dont les travailleurs ne peuvent qu'en bénéficier. [...]
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