Depuis le début des années 1990 nous assistons, dans tous les secteurs de l'économie, à une vague sans précédent de fusions-acquisitions, rachats d'entreprises, d'OPA (Offre publique d'achat) ou encore prises de participation. En effet, de nombreuses entreprises optent pour une croissance externe, c'est-à-dire à une augmentation de leur périmètre par des regroupements successifs, afin de profiter des effets de taille et gagner en compétitivité. Ces rapprochements ont donné naissance à de nouveaux leaders sur leur marché, tels que Exxon-Mobil, Daimler Benz-Chrysler, Total-Fina-Elf, Sanofi-Aventis, Neuf-Cegetel ou encore ...
[...] Le Conseil de la concurrence a ainsi refusé le rachat d'Orangina par Coca-Cola pour non-respect des règles de concurrence (autre exemple : Siemens et Legrand). B. La croissance externe est coûteuse. - La croissance externe est coûteuse. De nombreuses entreprises se sont financièrement mises en danger en ayant recours à la croissance externe et en fusionnant avec des entreprises achetées au prix fort : Vivendi-Universal, France Telecom-Orange, Fi System-KTT- Webexpert, Cap Gemini-Ernst&Young - Les capitaux nécessaires pour les rachats, prises de participation, voire OPA s'obtiennent à des conditions financières coûteuses. [...]
[...] Quels sont les enjeux actuels de la croissance externe pour les entreprises qui ont adopté cette stratégie ? Depuis le début des années 1990 nous assistons, dans tous les secteurs de l'économie, à une vague sans précédent de fusions-acquisitions, rachats d'entreprises, d'OPA (Offre publique d'achat) ou encore prises de participation. En effet, de nombreuses entreprises optent pour une croissance externe, c'est-à-dire à une augmentation de leur périmètre par des regroupements successifs, afin de profiter des effets de taille et gagner en compétitivité. [...]
[...] Les risques de déséconomies d'échelle, de dépendance, de désorganisation de déstabilisation et de démotivation des salariés, ainsi que les risques de coûts plus élevés que prévus ne doivent pas être sous- estimés lors d'une fusion. On ne peut toutefois traiter toutes les entreprises de la même manière. Certaines activités bénéficient d'une taille plus grande, d'autres peu ou pas. La recette miracle n'existe pas. L'espoir que fait naître la croissance externe ne doit pas cacher les risques inhérents à ces mariages. D'ailleurs, plus de la moitié de ces nouvelles entités constituées n'ont pas répondu aux anticipations de succès. Citons par exemple le rapprochement difficile de Boeing-MacDouglas, de Cap Gemini-Ernst&Young, ou encore de Daimler Benz-Chrysler. [...]
[...] - Un rapport de force plus avantageux vis-à-vis des fournisseurs au moment de la négociation des prix ou sur les partenaires financiers ou publics (effet de domination). Ex : fusion Alcan-Pechiney-Algroup dans l'aluminium. - L'augmentation des lieux d'activité lorsque les deux entreprises qui s'unissent sont implantées sur des territoires différents permet de toucher un plus grand nombre de clients et réduit le risque localisé de perte. - La diversification permet une meilleure répartition des risques (ex : Sagem-Snecma). Si les avantages à la croissance externe (fusions-absorptions) semblent légions, ce qui expliquent la multiplication des alliances et mariages d'entreprises, il ne faut pas oublier les risques inhérents à une telle aventure. [...]
[...] (ex : Carrefour) - Le contournement des législations nationales a incité les entreprises à se mondialiser. (ex : Renault-Nissan) B. Les avantages attendus de la stratégie de croissance externe. Les objectifs de ces stratégies à la fois agressives et défensives passent par plusieurs étapes : - La réduction des coûts de production. Les fameuses économies d'échelle : quand le niveau de production augmente, certains frais tels la fabrication, la recherche-développement, la publicité et le marketing, restent à peu près les mêmes ou augmentent faiblement ce qui a pour conséquence de faire baisser le coût unitaire. [...]
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