Parallèlement à l'émergence de problèmes environnementaux dans les années 1980, de nouvelles pratiques sont nées et consistent à concilier l'activité économique et la préservation de l'environnement.
Le terme de développement durable a été évoqué pour la première fois dans le Rapport Brundtland en 1987: « C'est un processus de développement qui s'efforce de répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs besoins propres». Cette définition concilie alors deux conceptions : intergénérationnelle (à travers la référence aux générations futures) et intra-générationnelle (englobant une vision planétaire).
Le rôle que doivent jouer les firmes dans ce processus n'a été défini que quelques années plus tard, lors du sommet de la Terre à Rio en 1992. Elles ont donc été invitées à contribuer au développement durable de la planète. Il est donc évident que cette notion est loin d'être naturelle pour les entreprises. Elles ont du s'adapter aux différentes normes et règlementations imposées
[...] Cependant d'un point de vue économique, cela signifie que l'entreprise ne pourra pas maximiser son profit. D'autre part, si l'entreprise ne prend aucune mesure visant à baisser la pollution générée par ses activités, les conséquences environnementales seront extrêmement élevées. Graphiquement, on voit que les coûts sociaux sont supérieurs aux coûts de dépollution, mais l'entreprise réalise des profits importants. La question qui se pose désormais est de déterminer le niveau optimal de pollution. Cet optimum se situe à l'intersection de ces deux courbes et correspond à un niveau de pollution on parle alors d'internalisation. [...]
[...] Environnementaux L'entreprise essaie de limiter l'impact de ses opérations et du transport associé sur l'air, l'eau et les sols pour permettre aux générations futures de bénéficier d'un environnement sain. Total investi pour réduire les nuisances sonores, esthétiques et olfactives occasionnées par ses activités afin de protéger l'entourage. Conclusion Le développement durable est devenu une tendance de fond qui impacte fortement la stratégie des entreprises. Ce n'est pas un phénomène de mode porté par un engouement médiatique. Il constitue clairement une opportunité de création de valeur et de différenciation, et pas seulement une contrainte éthique ou réglementaire. [...]
[...] Quelles sont alors leurs réelles motivations ? Développement durable et contraintes de l'activité L'engagement de certaines firmes dans une démarche de développement durable s'inscrit dans une logique de réponse à la critique faite aux secteurs les plus polluants. Dans ce cas précis, nous sommes en présence d'une externalité c'est-à-dire que l'action d'un agent économique (individu ou entreprise) affecte directement l'utilité ou le profit d'un autre agent. Toute action sur un marché a des répercussions sur tous les agents économiques impliqués sur ledit marché. [...]
[...] On supposera cette fonction décroissante, c'est-à-dire qu'il est moins coûteux pour une entreprise polluant beaucoup de dépolluer à la marge que pour une entreprise polluant peu. L'idée est que cette dernière a déjà mis en œuvre un procédé de production peu polluant et qu'elle a donc épuisé les possibilités (peu coûteuses) de réduction de ses émissions polluantes. Prendre en compte les dommages environnementaux pour une entreprise représente des coûts, ce sont les coûts de dépollution[2]. Nous pouvons remarquer que lorsque l'entreprise met en place des mesures visant à diminuer la pollution générée par son activité cela se traduit par des coûts sociaux[3] très faibles. [...]
[...] Ceci se traduit par une baisse de la demande de ce bien. Par conséquent, l'entreprise va moins produire ce produit et cela permet de diminuer la pollution. Les taxes basées sur ce principe sont appelées les taxes pigouviennes du nom de l'économiste A. Pigou (1877-1959). L'éco taxe qui frappe certains équipements électriques ou encore la taxe carbone dont le principe est de taxer les émissions de ou la consommation d'énergie d'origine fossile (pétrole, charbon, gaz) dans les transports et l'habitat (chauffage, eau chaude, électricité). [...]
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