La définition de la stratégie demeure une tâche bien plus facile confrontée au souci de sa mise en œuvre. Sa déclinaison dépend en outre, du travail collectif impliquant l'ensemble des membres de l'organisation, ce qui induit à rendre cohérentes les différentes actions de l'entreprise.
Il en découle, que la déclinaison de la stratégie est contingente, elle dépend du type de stratégie poursuivie par l'entreprise. Qu'elle soit une stratégie de domination par les coûts ou une stratégie de différenciation, la mise en application du système de contrôle diffère, et par conséquent la déclinaison de la stratégie, celle-ci dépend entre autre de la nature des processus et activités de l'entreprise et de leur liens avec la stratégie, l'entreprise doit cependant, faire des choix qui guident la déclinaison de ses objectifs.
[...] L'impact de la stratégie sur le processus de création de valeur doit être simulé e faisant varier les différents paramètres clés (prix, effectif, coût de distribution) puis évalué. Après avoir identifié ce qui est réalisable, il faut convertir les objectifs globaux en plans d'action au niveau opérationnel. Ce passage à la gestion quotidienne s'appuie sur la décomposition de l'entreprise en sous-systémes de création de valeur et sur un avantage de décisions opérationnelles et de leur impact sur les leviers de création de valeur. [...]
[...] Or de de cette organisation pourra dépendre l'efficacité des processus de contrôle. En raison de son caractère fonctionnel, tel qu'il a été décrit précédemment, un service de contrôle de gestion peut être rattaché à la direction générale à la direction administrative et financière ou encore aux directeurs ou responsables opérationnels (DO/RO). En second lieu, l'organisation interne de l'activité contrôle de gestion varie considérablement d'une entreprise à l'autre, tant à l'intérieur des services de contrôle que dans les relations qui constituent les réseaux contrôleurs. [...]
[...] C'est une règle élémentaire, que l'évolution du contrôle de gestion (vers les rôles de conception, d'aide à la décision) a remise en question. L'indépendance du contrôle de gestion à plusieurs modes de manifestations, parmi lesquels ; - L'acuité et la pertinence du traitement de l'information de gestion ( (les contrôleurs branches sont rattachés aux managers locaux.) - Les délais de remontée de cette information L'organisation du contrôle en service fonctionnel rattaché à la direction générale est à cet effet la plus apte à garantir l'indépendance de cette activité. [...]
[...] La logique dominante est marketing et financière. Dans ce cas, l'activité opérationnelle devrait être appréhendé et modélisé par les outils du contrôle, dans ce sens le partage des informations s'impose, entre opérationnelles et contrôleurs de gestion. Ces derniers, s'engagent d'une part, dans les taches liées à la production et des activités connexes et d'autres parts, ils interviennent au niveau de la DG et la communication financière. Les contrôleurs de gestion sont dans cette vision, au cœur des nœuds de circulation de cette information. [...]
[...] Toujours dans la finalité de ramener le pouvoir aux mains de la direction, qui est considérée comme le seul gage de succès et de la pérennité de l'entreprise. Cependant, la logique dominante est financière et à court terme, et va être renforcée par l'activité des contrôleurs de gestion . le développement de l'autorité de la fonction contrôle est un des instruments de ce pouvoir. Fonction du CG au sein de l'organigramme de l'entreprise : La pratique du contrôle de gestion est différenciée selon les secteurs, les entreprises, et les niveaux de responsabilité. [...]
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