Anthony est né en 1916. Il obtient son MBA en 1940, et à la suite de celui-ci, passe toute sa carrière dans la même Université, celle de Harvard. Il a consacré sa carrière exclusivement au contrôle de gestion.
En 1965, il propose un cadre conceptuel qui fera office de référence mondiale en contrôle de gestion : la comptabilité de gestion et le contrôle de gestion.
En plus de sa carrière universitaire, il a œuvré dans le secteur privé, en se consacrant notamment à l'application des systèmes de contrôle de gestion aux secteurs sans but lucratif.
Il fut également proche de l'administration américaine, en instaurant un système de contrôle de gestion digne de ce nom au sein du Ministère de la Défense.
Pour résumer, Anthony a été l'un des initiateurs de la comptabilité de gestion. Il a voulu qu'elle soit en interaction entre les managers, qui doivent prendre des décisions, et la stratégie d'entreprise, qui a pour but d'indiquer le chemin à suivre.
[...] Le rôle de cette contingence n'est pas spécifié par le cadre conceptuel, or c'est la contingence qui rend la convergence des buts plus ou moins facile. Otley et Berry notent au sujet d'Anthony que "Le but des simplifications est de définir un domaine d'étude qui puisse ignorer les grandes différences d'organisation qui résulte de la technologie et de l'environnement, pour parvenir à découvrir un système universel de contrôle de gestion." Conclusion : La véritable clé Taxonomie ( traiter les informations selon des groupes afin d'identifier, nommer et classer. [...]
[...] On constate une dichotomie entre le principe du management control d'Anthony et le contrôle de gestion pratiqué en entreprise. ( Nombreuses critiques Autre critique ( Faible utilisation par l'auteur de la littérature de recherche. Fidèle à la tradition d'Harvard, il croit aux études de cas et non à la collecte de données massive et statistiquement traitée pour tester des modèles. L'auteur privilégie l'importance de l'expérience personnelle au-delà des connaissances accumulées par d'autres. Selon lui, de nombreux brillants managers n'ont jamais lu un article ou un ouvrage concernant le contrôle de gestion. [...]
[...] ( De plus, on remarque une situation de management confiée à des non-managers : Anthony est prix en défaut. Anthony n'envisage que la logique hiérarchique pour traiter les problèmes d'ajustement humain. Pourtant, on constate que dans la pratique l'équipe autonome devra trouver d'autres voies d'ajustement. ( Nouvelle phase du contrôle de gestion apparait et celle-ci n'est pas traitée par Anthony. Selon Bouquin, une théorie de contrôle de gestion reposant sur une entreprise soumise aux manœuvres de ses parties prenantes (Stakeholders) pourrait être intéressante. [...]
[...] (Atteindre des objectifs en utilisant un minimum de ressource). Efficacité = relation entre production du centre de responsabilité et la stratégie de l'organisation. (Atteindre un objectif fixé, la méthode n'importe peu). L'ambiguïté se situe au niveau de la notion de contrôle, le manager n'exerce pas un contrôle, il construit un système par l'intermédiaire duquel le management exerce le contrôle. De plus, la traduction historique de management control en contrôle de gestion est peu judicieuse, car elle met en avant la notion comptable. [...]
[...] Rappel : le contrôle de gestion (management control) est le processus par lequel les managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente pour réaliser les objectifs de l'organisation. Il y a 3 idées capitales : Implication des managers, atteindre des objectifs de par leurs actions. Définition d'objectifs et de politique déterminer via la planification stratégique. Définition de critères pour évaluer l'efficacité et l'efficience des actions menées. Efficience = rapport entre production et ressources consommées. [...]
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