Sortir, crise du travail, travail sur soi, travail
A travers cet article, Pierre-Eric SUTTER, psychologue du travail et chercheur en Sciences Sociales, analyse le rapport au travail des français suite à une étude réalisée par l'Observatoire de la Vie au Travail (l'OVAT) et pose ainsi la question de la place du travail au sein de notre société. Forcé de
constater que « le travail est (…) central dans notre société » pour le bien-être social de l'individu, il
ne constitue pas pour autant une source d'épanouissement pour la plupart des travailleurs français. En effet, « 2 Français sur 3 jugent insatisfaisantes les conditions de travail telles que vécues chez leur employeur ». Il demeure cependant une valeur sociale forte aux yeux des Français, juste après la famille.
[...] Prévenir les éventuels problèmes Faire évaluer chaque semestre le bien-être au travail salarié de chaque par une tierce de gestion des ressources humaines. Montrer l'intérêt de l'entreprise du développement personnel et de l'épanouissement des ses Licenciement des personnes jugées trop faibles des Mélanger les sphères travail et professionnelle. Obligation de participer à l'événement de peur pour le salarié de se sentir exclu du groupe. employés dans leur travail. Favoriser la cohésion données personne à l'entreprise Organiser bimensuellement des évènements internes extra-professionnels différentes équipes de travail ainsi que l'ambiance interne. Reconnaître chaque employé comme un individu à part entière faisant parti du groupe. [...]
[...] D'après le chercheur, cela passe avant tout par une évolution du mode de pensée des travailleurs : travailler davantage sur la dynamique du désir (celle du travailleur) plutôt que l'objet du désir (le travail) Pour résoudre ce paradoxe entre travail idéal et travail idéalisé il faut donc que le travailleur trouve le juste équilibre entre sa sphère travail et les autre sphères de sa vie (professionnelles et extra-professionnelles), c'est-à-dire trouver le juste milieu entre les différents rôles sociaux que ce dernier jouent au sein de la société. Chaque individu est à présent en mesure de donner sa propre définition du travail. Le néolibéralisme nous ayant donné la chance d'appréhender au mieux le concept de liberté, nous pouvons maintenant l'adapter à notre perception individuelle du rôle du travail dans cette notion. La conclusion de cette analyse ? [...]
[...] Actions concrètes à mettre en œuvre Pour permettre à notre Directeur Général de mieux distinguer les différentes notions abordées dans le texte, nous avons décliné en termes opérationnels plusieurs actions concrètes pouvant être réalisées au sein de l'entreprise afin de répondre de manière concrète aux différentes problématiques énoncées dans le rapport de Pierre-Eric Sutter : ACTIONS CONCRETES RAISONS DE NOTRE CHOIX POINTS DE VIGLANCE Améliorer techniques Proposer des journées de formation personnel. les des compétences membres du Proposer des formations uniquement basées sur le domaine de compétence de chacun. Manque de choix dans la liste des formations. Refus de certains salariés de se prêter à l'exercice Mauvaise interprétation des Permettre au salarié de se mettre à jour concernant l'utilisation des différents outils. [...]
[...] Forcé de constater que le travail est ( ) central dans notre société pour le bien-être social de l'individu, il ne constitue pas pour autant une source d'épanouissement pour la plupart des travailleurs français. En effet, 2 français sur 3 jugent insatisfaisantes les conditions de travail telles que vécues chez leur employeur Il demeure cependant une valeur sociale forte aux yeux des Français, juste après la famille. Pourquoi une telle contradiction ? Pour nos contemporains, le travail est idéalisé lorsqu'il donne un sens dans la vie de l'individu. L'absence de travail, et donc de sens, est par conséquent vécu comme une angoisse. [...]
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