Le pilotage stratégique et ses outils

Résumé du document

« La principale difficulté n'est pas de concevoir la stratégie mais bien de la déployer concrètement. »

Extraits

[...] Chapitre I - Généralités sur le pilotage stratégique 1. Définition et évolution du concept La notion du BSC a vu le jour, pour la première fois, en 1992 à travers une série d'articles publiés[5] par la Harvard Business Review. Ce n'est qu'en 1996 que Robert Kaplan et David Norton complètent leur étude et publient The Balanced Scorecard[6]». La version française s'intitule Le Tableau de Bord Prospectif Par la suite, les deux partenaires ont édité un second ouvrage[8] dans le but de préciser la méthode. [...]

[...] Schéma www.12manage.com ; (2008) ; Primary or secondary stakeholders ou Les partenaires primaires ou secondaires Le processus est simple, il faut identifier les différents partenaires via le brainstorming, comprendre les besoins de ceux-ci et les classer dans des groupes significatifs. Enfin, il faut intégrer les intérêts des partenaires dans la stratégie de l'organisation. Cette technique permet de rechercher de l'information pour l'entreprise sur ses partenaires et de répondre à diverses questions, telles que : Quels sont les besoins et les attentes des partenaires ? Est-ce un partenaire de confiance ? Est-il disponible et loyal envers l'entreprise ? Quels sont les risques de le perdre ? Quelles améliorations, l'entreprise doit faire pour le conserver ? [...]

[...] Les partenaires A et B sont les plus faciles à traiter car ils ont tous les deux un niveau de pouvoir bas. Le partenaire C est caractérisé par un niveau de pouvoir élevé ainsi qu'un niveau de dynamisme faible. Dès lors, on peut dire que sa position est prévisible et ses objectifs sont souvent comblés facilement (ex : un client qui détient un certain % de CA pour des bien simples). Enfin, le partenaire D caractérisé par des niveaux de pouvoir et de dynamisme élevés (ex : restaurent 2 étoiles au Guide Michelin dont les étoiles sont dues au chef cuisinier qui n'est pas le propriétaire du restaurent). [...]

[...] Le BSC lui sert donc à se repositionner. Aligner les actions aux buts stratégiques : Communiquer la nouvelle stratégie dans l'entreprise ne suffit pas. En effet, le déploiement de cette dernière impose des changements de direction, des adaptations de la structure en passant par des modifications de comportement. Pour cela, il faut s'attarder sur les habitudes ainsi que les motivations des individus qui composent l'organisation. Le BSC permet ainsi d'augmenter le degré de responsabilité des acteurs. Ceux-ci savent alors ce qu'on attend d'eux et connaissent la mesure dans laquelle ils contribuent au processus de création de valeur. [...]

[...] Schéma www.12manage.com ; (2008) ; La matrice pouvoir/intérêts Le modèle EFQM[19] Origine et historique du modèle EFQM En 1988, l'European Foundation for Quality Management, en abrégé EFQM, a été créée par 14 grandes entreprises européennes[20]. Elles se fixaient comme objectif de réaliser une excellence permanente dans l'économie européenne et ambitionnaient un monde où toutes les organisations européennes sont reconnues comme excellentes. Actuellement, l'EFQM compte plus de 1000 membres de tous les pays européens Comment le modèle EFQM d'Excellence peut-il améliorer l'excellence? Il s'agit d'un modèle d'auto-évaluation. L'auto-évaluation est un outil de gestion participative pour l'ensemble des membres de l'entreprise. [...]