« Nous devons faire l'Europe non seulement dans l'intérêt des peuples libres, mais pour pouvoir y recueillir les peuples de l'Est qui, délivrés des sujétions qu'ils ont subies jusqu'à présent, nous demanderont leur adhésion et notre appui moral », Robert Schuman.
Les Pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO), anciennement appelés « pays de l'Est » constituent depuis leur ouverture récente à la concurrence mondiale et donc au marché global un débouché très intéressant pour les entreprises françaises, européennes mais aussi américaines ou asiatiques. Le potentiel de développement de ces pays est d'autant plus grand aujourd'hui, du fait de l'adhésion de 10 nouveaux pays à l'Union Européenne (UE). De nombreuses entreprises européennes mais aussi du monde entier l'ont compris depuis plusieurs années déjà. Il s'agit aujourd'hui pour les grands groupes d'être présents le plus tôt possible sur ces marchés émergents afin de ne pas se faire doubler par la concurrence qui va s'y développer de plus en plus.
[...] Les étudiants ne pouvaient trouver des réponses ni chez leurs parents, ni chez leurs professeurs et encore moins chez l'Etat. Deux visions du monde étaient continuellement en conflit ; celle de l'administration communiste, fausse et dictée et l'opinion personnelle qui n'avait pas de fondements et qui était souvent interdite. - Intérêt général, intérêt personnel - Au sein des pays communistes, il ne faut pas confondre l'intérêt personnel et l'intérêt général. Un des fondements du communisme consiste en le fait que tout le monde travaille dans l'intérêt de l'autre, dans l'intérêt général. [...]
[...] Au nord de l'Europe, la Lituanie ressuscite alors que la Lettonie et l'Estonie voient le jour pour la première fois. Dans le sud, la Serbie regroupe les Croates, les Slovènes et les Serbes. Les Albanais acquièrent aussi leur indépendance. Au centre est de l'Europe, la Pologne reconstituée et la Roumanie unifiée voient leur territoire s'agrandir considérablement. La Tchécoslovaquie regroupe les Tchèques et les Slovaques. Les grands perdants sont l'Allemagne et la Hongrie qui perdent deux tiers de leur territoire et la moitié de leur population. [...]
[...] La France est aujourd'hui le seul pays qui n'a pas de déficit commercial avec les PECO dans le secteur automobile. La région des PECO10 plus l'Albanie, la Croatie, la Macédoine et l'ex-Yougoslavie représente 22% des exportations françaises dans ce domaine et arrive première en terme d'échange avec la France, sans prendre en compte les pays de l'UE15. [...]
[...] Celui-ci indique le poids d'un pays en terme de capacité de production. Le PIB des PECO comparé au PIB des pays de l'UE-15 montre qu'il existe bel et bien un net écart de richesse entre ces deux zones. Sachant que l'apport en terme de population dans la nouvelle UE est de l'apport en PIB est lui seulement de aux prix courants et de en parités de pouvoir d'achat. C'est seulement 441,7 milliards d'euros qui viennent s'ajouter à 9168,2 milliards que dégage l'UE- 15. [...]
[...] Les employés voient en général leurs salaires et ainsi leurs pouvoirs d'achat augmenter. L'accroissement du niveau de vie est donc un effet positif que ces IDE apportent. L'effet sur la concurrence est aussi propice au rattrapage technologique des entreprises locales. En effet, elles sont poussées obligatoirement augmenter leur compétitivité lorsqu'une entreprise étrangère s'installe dans le même secteur. Enfin, ces investissements peuvent jouer un rôle positif sur la balance courante des PECO. Ce sera le cas lors d'investissements de type vertical ; les entreprises investissent en vue de réexporter les biens produits. [...]
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