La théorie des jeux étudie les comportements des individus face à des situations d'antagonisme, et cherche à mettre en évidence des stratégies optimales. Des situations apparemment très différentes peuvent parfois être représentées avec des structures d'incitation comparables, et constituant autant d'exemples d'un même jeu.
Pour mieux comprendre ce qu'est la théorie des jeux, nous allons dans un premier temps exposer les différents types de jeux qui ont été mis en évidence en les accompagnant d'exemples, puis nous détailleront davantage les principales théories et pour finir nous appliquerons ces théories à des cas réels en entreprise.
[...] C'est la seule combinaison de stratégies qui conduise à un équilibre, malgré le fait que les 2 firmes auraient plutôt intérêt commun à fixer des prix élevés (leur profit s'élèverait dans ce cas à 500 millions de francs). Mais la combinaison des stratégies de prix élevés incite chacune des firmes à tricher ou à dévier. L'équilibre en prix bas peut être justifié d'une autre manière. Nous pouvons en effet remarquer que fixer un prix bas est le meilleur choix pour chaque firme quel que soit le choix attendu de son rival. Examinons la décision de Renault. [...]
[...] Les situations d'affaires, la vie politique ou le dilemme du prisonnier sont des jeux à somme non- nulle car certaines issues sont globalement plus profitables pour tous, ou plus dommageables pour tous. Jeux coopératifs Les jeux coopératifs sont les jeux dans lesquels on cherche la meilleure situation pour les joueurs sur des critères tels que la justice. On considère qu'ensuite les joueurs vont jouer ce qui aura été choisi, il s'agit d'une approche normative. Par exemple, à un croisement, chacun des deux automobilistes à la possibilité de passer ou non. [...]
[...] Un équilibre de Nash est un vecteur de stratégies, ce vecteur est tel que, pour tout joueur, la stratégie qu'il choisit est la réponse optimale aux n autres stratégies choisies par les autres joueurs. Un équilibre de Nash va décrire un point où aucun joueur n'a intérêt à changer de stratégie puisque sa stratégie est optimale. Tant que l'on n'est pas à l'équilibre de Nash, il va y avoir au moins un joueur qui va avoir intérêt à changer de stratégie. Exemple En 1950, Melvin Dresher et Merill Flood découvrent le dilemme du prisonnier : Énoncé : Deux suspects sont arrêtés .Ils sont enfermés dans des cellules séparées. [...]
[...] Le code de la route impose sa stratégie à chacun des joueurs par une signalisation. Jeux non- coopératifs Jeux à sommes non nulles Le cas le plus célèbre de jeu à somme non- nulle est le dilemme du prisonnier, déjà évoqué plus haut. Tout gain d'un joueur ne trahit pas nécessairement une perte pour l'autre. La plupart des situations réelles sont mieux décrites par un jeu à somme non- nulle. Par exemple, un contrat d'affaires correspond à une situation favorable aux deux parties, qui préfèrent avoir des garanties écrites. [...]
[...] Il se développe également des phénomènes de réputation qui vont influencer les choix stratégiques des autres joueurs. Dans le dilemme du prisonnier, le fait de savoir qu'on va jouer plusieurs fois avec un dur qui n'avoue jamais mais se venge cruellement, ou avec un lâche qui avoue toujours, change radicalement la stratégie optimale. Enfin, curieusement, le fait que le nombre total de parties soit connu à l'avance ou non peut avoir des effets importants sur le résultat, l'ignorance du nombre de coups rapprochant du jeu avec un nombre infini de coups, alors que sa connaissance rapproche au contraire du jeu à un seul coup (et ce, aussi grand que soit le nombre de coups Jeu synchrone ou asynchrone Dans un jeu synchrone, les joueurs décident de leur coup simultanément, sans savoir ce que les autres jouent. [...]
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