On entend de plus en plus fréquemment dire que toute entreprise est confrontée à un marché mondial et mettrait en jeu sa survie à raisonner seulement au niveau local. Ce phénomène est souvent nommé "Globalisation" de l'économie. Elle revêt un caractère général et se produit dans toutes les activités. Les progrès effectués dans les technologies d'information et de communication permettent à toutes les entreprises de faire travailler ensemble des équipes disséminées sur le globe.
Une telle opportunité, saisie par certains, devient une menace pour ceux qui ne savent pas s'adapter suffisamment vite aux évolutions actuelles.
On remarque néanmoins qu'il ne s'agit plus pour les entreprises de coordonner la même activité dans le monde mais de combiner leur savoir-faire pour développer et commercialiser des produits adaptés à chaque zone cible.
Par ailleurs, implanter des filiales autonomes est très coûteux et peu intéressant sachant qu'il est aléatoire qu'une entreprise étrangère soit plus performante qu'une locale qui connaît déjà le marché. La difficulté va être de définir ce qui peut rester en commun avec les produits d'origine de manière à réaliser des économies d'échelles.
Les alliances permettent donc de répondre à l'uniformisation d'un marché au niveau mondial ou encore de multiplier et de différencier les offres pour les adapter à la variété des demandes locales (...)
[...] Les alliances de co-intégration peuvent éventuellement être utilisées comme une arme destinée à étouffer l'innovation chez le concurrent. En effet, le leader d'une industrie peut, en s'alliant avec ses concurrents immédiats les inciter à investir sur une technologie donnée, ce qui les dissuade indirectement d'explorer les voix alternatives plus originales. Limites La collaboration avec un concurrent sur une technologie ou sur des composants engendre: - une réduction de la différenciation des produits fabriqués sur la base d'éléments communs. - une occasion perdue de se différencier par rapport à la concurrence. [...]
[...] L'un des alliés peut être tenté de réduire sa dépendance en cherchant à devenir autonome sur les activités mises en coopération. On peut parler de course au savoir- faire Quels sont les facteurs clé de succès ? L'attitude à avoir dans ce type d'alliance est d'anticiper les évolutions pouvant conduire à des issues déséquilibrées. Deux types de situations peuvent être rencontrés : - le cas où aucun partenaire n'a intérêt à affaiblir son allié. Dans cette situation, l'alliance peut durer tant que leur complémentarité reste suffisamment forte. [...]
[...] Dans ce cas les alliances complémentaires se rapprochent des joint-ventures d'expansion internationale traditionnelle. La différence, les alliés sont des concurrents détenteurs l'un et l'autre de savoir-faire très large dans le secteur considéré alors que la joint- venture, le partenaire local n'est pas un concurrent autonome. La logique de base est d'échanger l'accès à un marché contre l'accès à un produit. La question qui se pose: - n'est-il pas dangereux de faciliter l'entrée d'un concurrent dans son propre marché pour disposer d'un nouveau produit? [...]
[...] Comment réussir dans la création de ces alliances ? Partenaires verticaux 1. Licence 2. Sous-traitance 3. Ingénierie simultanée 4. Quels objectifs ? Les accords intersectoriels 1. Introduction 2. Intérêts III / LES DIFFERENTS TYPES D'ALLIANCE A. [...]
[...] LES ALLIANCES DE PSEUDO-CONCENTRATION 1. Introduction 2. Les alliances de pseudo concentration, dans quel but ? 3. Quelles en sont les limites ? 4. L'évolution des alliances A. ALLIANCES DE CO-INTEGRATION 1. Introduction 2. [...]
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