Grand groupe présent dans les médias, Lagardère affiche des positions mondiales de premier plan (distribution de la presse, 1er éditeur de presse magazine en nombre de titres, 3eme éditeur de livres) et a pourtant du mal à se redresser depuis quelques années. Ainsi, Arnaud Lagardère a annoncé un plan de recentrage sur le numérique et son retrait progressif d'EADS.
Cette stratégie a suscité une certaine interrogation de la part des investisseurs dans la mesure où le pôle média de Lagardère a souffert ces dernières années d'un ralentissement de sa croissance et d'une rentabilité médiocre résultant tant du déclin structurel du secteur, que du vieillissement de certains titres et d'un retard sur internet. Il est vrai que seul 1% du chiffre d'affaires du groupe provient du numérique.
La prise de conscience de ce retard semble profonde tant les mouvements convergent tous vers le numérique et le potentiel de croissance de ce secteur.
Ce dossier aura pour but de présenter le groupe Lagardère dans sa globalité, d'analyser son actualité notamment concernant EADS afin de mieux comprendre la volonté de Lagardère de se retirer de l'aéronautique et vouloir reprendre en main un secteur qui semble en déclin.
Quelle rentabilité le groupe espère-t-il en tirer ? Quels vont être les moyens utilisés dans cette stratégie ouvertement tournée vers le numérique ? Le groupe réussira-t-il à rattraper son retard relatif sur le monde du numérique ?
[...] Par ailleurs, cette division, forte d'environ 5000 salariés, conçoit et confectionne des aérostructures. Eurocopter Eurocopter est l'un des premiers constructeurs mondiaux d'hélicoptères grâce à la gamme de produits civils et militaires la plus complète et la plus moderne du secteur : du monoturbine léger EC 120 aux hélicoptères de transport moyen de la classe des dix tonnes, tels que les EC 225 et EC 725, en passant par le bimoteur EC 135. Ce large éventail couvre environ du spectre des missions, dont le transport VIP, la recherche & sauvetage, la police, la desserte de plates- formes offshore, et les opérations militaires spéciales. [...]
[...] En effet, le groupe s'était développé par diversification en se focalisant sur deux secteurs d'activité alors en forte croissance. Aujourd'hui Arnaud Lagardère conduit une restructuration du groupe. Il explique qu'en termes de participations, la stratégie future est de se désengager des participations minoritaires que le groupe détient dans EADS et pourquoi pas aussi dans Canal+. La nouvelle stratégie à long terme sera de détenir 100% des activités sous contrôle. Cela sonne le glas du secteur haute technologie pour le groupe. [...]
[...] Les groupes européens et japonais qui sont souvent plus diversifiés et internationalisés notamment à cause d'un marché intérieur moins vaste. c. Un retard sur le numérique En Europe, mais surtout en France, Lagardère a une image de marque forte dans les médias, il est cependant peu présent sur la scène mondiale bien que la donne soit entrain de changer avec les mouvements actuels de concentrations sur ces secteurs. L'autre principale faiblesse du groupe et qui explique en partie son manque de rayonnement international est son retard relatif dans le numérique. [...]
[...] Ce recentrage s'explique donc en partie par la volonté du groupe Lagardère et de son dirigeant Arnaud Lagardère de vouloir surfer sur la vague du média qu'il considère avec un fort potentiel de croissance. De plus, ce recentrage se fait avec la fusion de Lagardère Active et de Hachette Filipacchi Médias (branche qui a du mal ces dernières années alors que c'est le premier éditeur de presse magazine au monde en terme d'implantation). Le groupe veut donc prendre le chemin de la convergence numérique Il existe donc une stratégie numérique avec une croissance organique et une croissance externe. Acquisition de Newsweb et de Sportive. [...]
[...] Poursuivant une tendance à la hausse depuis 2002, le résultat opérationnel courant des sociétés intégrées (RESOP) de Lagardère s'est fortement replié en 2006, selon les premières données disponibles. Alors que le RESOP de Lagardère Media a progressé entre 2005 et 2006 de c'est EADS qui a tiré les résultats vers le bas en 2006. Il est ainsi passé de 392 millions d'euros en 2005 à 39 millions d'euros en 2006. Plusieurs éléments ont en effet pesé lourdement sur les résultats du groupe aéronautique européen en 2006 dont l'impact des retards de livraison de l'A380 qui ont entraîné des annulations de commandes. [...]
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