Dès 1960, on constatait déjà l'avantage des firmes multinationales sur les firmes locales qui pourtant n'avaient ni coûts d'adaptation et d'implantation, ni barrières culturelles, linguistiques ou encore administratifs. Les avantages spécifiques sont de trois formes possibles : (...)
[...] Plus les produits sont standardisés avec peu d'information plus ce coût est faible. Les coûts de transaction ex-post correspondent aux coûts d'administration, de surveillance et de contrôle mis en place pour assurer le respect des termes du contrat, couvrir les différents aléas survenant dans l'exécution des contrats et des renégociations. La firme tend à réduire au maximum ces coûts de transaction. L'entrepreneur a le choix entre plusieurs formes d'organisation pour mener à bien son projet d'internationalisation. Cela peut être de simples relations de marchés ou à l'opposé l'agencement de tous les échanges au sein d'une organisation intégrée. [...]
[...] Une meilleure répartition des riques entre les pays: la firme en s'internationalisant répartit les risques entre les différents pays où elle s'implante. Par exemple, elle peut continuer son activité même si dans l'un des pays où elle est présente, il y a une catastrophe naturelle, une instabilité politique ou encore une récession économique. L'amélioration de la compétitivité de l'entreprise: la firme recherche en l'international un moyen d'évoluer, d'augmenter son activité, ses recherches en développement ou encore de maîtriser ses coûts de production. [...]
[...] La phase de multinationalisation: l'entreprise multinationale 4. Les avantages stratégiques du développement international 1. Les fondements théoriques de la multinationalisation 1. La recherche d'avantages spécifiques Selon Stephen HYMER et sa théorie de l'avantage spécifique de 1960, les entreprises s'implantent à l'étranger pour y exploiter à un avantage qui lui est propre ou qui est favorable pour tirer profit des imperfactions du marché, appelé avantage spécifique Cet avantage permet aux entreprises de compenser les coûts et les risques que suppose l'implantation et la production sur un territoire étranger ainsi que de rivaliser avec les entreprises locales. [...]
[...] aux perspectives de développement: la firme a intérêt de s'implanter dans un pays où elle peut trouver des clients potentiels ou un accès à une matière première ou une technologie particulière, où elle connait la concurrence locale. L'internationalisation initiale permet donc à la firme d'avoir un contrôle de ses coûts. Les risques sont réduits en terme d'organisation puisque la production se fait sur le territoire national. La firme ne doit pas faire face à des changements de structures, de mode de production. Elle s'internationalise grâce à la standardisation pour éviter les frais élevés d'adaptation en fonction de chaque marché et des attentes des clients. [...]
[...] Elle doit alors mettre en place une relation de suivi et de proximité. L'internationalisation peut être également lié à une trop forte concurrence sur le marché local, la firme devra alors faire en sorte d'avoir sa place à l'étranger. Au contraire, la firme peut s'internationaliser sur un marché où il y a peu voire pas du tout de concurrence afin d'augmenter ses parts de marchés. Un accès à de meilleurs conditions institutionnelles et règlementaires: la décision d'une firme pour s'implanter à l'étranger peut résulter d'une amélioration des conditions institutionnelles et règlementaires. [...]
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