Croissance par partenariats, croissance par alliance, croissance externe, fusion, acquisition, alliance de cointégration, alliance additive, alliance complémentaire
Il existe différents types de croissance qu'une entreprise peut mettre en place. Elle a le choix entre des opérations de croissance interne, en achetant de nouveaux actifs, en créant une nouvelle activité ou en développant ses recherches et de croissance externe avec notamment des fusions ou des acquisitions. Mais il existe également un troisième type de croissance que j'ai mentionné sans détailler. Il s'agit de la croissance par partenariats ou par alliance. C'est une sorte de croissance externe, mais qui diffère d'une fusion ou d'une acquisition.
[...] Le risque de ce type d'alliance est principalement le déséquilibre des gains à la fin de l'opération. Avant de s'engager, il est nécessaire de bien prévoir et de ne pas se tromper sur les gains potentiels à tirer de cette alliance. IV. Les avantages De façon globale, ces alliances stratégiques offrent des opportunités pour accélérer la croissance des partenaires, augmenter leur compétitivité, maximiser leurs profits, diminuer les risques et améliorer leur productivité. La croissance par alliance ou partenariat à de nombreux autres avantages. [...]
[...] Mais elle rendra également les entreprises plus fortes face aux grands groupes existants. Par exemple, une alliance prenant la forme d'un GIE peut conférer une taille suffisamment importante et la crédibilité nécessaire pour se positionner sur certains marchés et répondre à des appels d'offres publics. Notamment via le partage de compétences et de connaissances ce qui va aussi lui permettre de développer ou d'accéder à de nouvelles technologies. Elle va aussi permettre pour un des partenaires de contourner des barrières à l'entrée et lui donner accès à de nouveaux marchés. [...]
[...] Comme exemple d'alliance de pseudo concentration, on peut citer l'alliance de Peugeot et de Fiat qui, en 1988, ont créé la Sevel. C'est une société contrôlée à parité par les deux entités et qui détient une usine commune pour la production de monospaces. L'objectif de cette alliance est d'élargir son marché par effet de taille. Dans le cas de l'alliance Fiat et Peugeot, il était nécessaire de réaliser cette alliance pour concurrencer l'Espace de Renault et ainsi combler un retard accumulé sur ce créneau en pleine expansion. Le risque d'une telle stratégie est la perte de compétence par l'hyperspécialisation. [...]
[...] Il s'agit de la croissance par partenariats ou par alliance. C'est une sorte de croissance externe, mais qui diffère d'une fusion ou d'une acquisition. L'achat est un investissement massif qui entraîne généralement de l'endettement. Mais l'achat peut également se solder en échec. Ces détails peuvent freiner les entreprises qui souhaitent se développer par croissance externe. C'est pour cela que la croissance par partenariat ou par alliance est un bon compromis. Pour s'engager dans cette optique de partenariat ou de projet commun à plusieurs entreprises, différentes formes s'offrent aux entreprises et permettent d'atteindre différents objectifs. [...]
[...] On retrouve beaucoup d'alliances par cointégration dans le domaine de l'informatique, c'était par exemple le cas en 1994 lorsqu'IMB et Apple, appuyés par Motorola se sont alliés pour concurrencer Intel sur la fabrication d'un microprocesseur. Les alliances de cointégration sont souvent choisies lors de stratégies défensives. Parmi les risques représentés par cette alliance on trouve la précarité de la convergence dans les intérêts. En effet, si les alliés ont des avis divergents sur les caractéristiques des éléments mis en communs, l'alliance n'aura plus vraiment de raison d'être et sera très probablement vouée à l'échec. II. [...]
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