Comportements stratégiques, concurrence imparfaite, agents économiques rationnels, profits, profit nul, concurrence parfaite
Les entreprises sont des agents économiques rationnels, ce qui veut dire que leur objectif principal est la maximisation de leurs profits. Or, dans une situation de concurrence imparfaite, il est possible de parvenir à maximiser ses profits, sans aboutir à long terme à un profit nul, contrairement au cas d'une concurrence pure et parfaite.
[...] Les pratiques commerciales restrictives réduisent la concurrence. Quand une entreprise achète ou vend les produits d'une autre entreprise, ces 2 entreprises ont une relation verticale. Les pratiques restrictives de ce type sont donc des restrictions verticales, par opposition aux restrictions horizontales qui jouent sur des accords de fixation de prix entre producteurs et grossistes vendant sur un même marché. Les exclusivités territoriales constituent une forme de restriction verticale. Le producteur concède à un grossiste ou un détaillant le droit exclusif de vendre son produit dans une région donnée. [...]
[...] Cependant, ce type de comportements conduit à une guerre des prix, qui aboutira à la disparition d'une ou de plusieurs d'entre-elles. A l'inverse, elles agissent de manière coopérative lorsqu'elles essaient de minimiser la concurrence entre-elles. Ce genre de coopération est appelé entente. Elles établissent leurs prix et la quantité de production entre-elles, se partagent le marché et prennent leurs décisions commerciales ensemble. Quand des entreprises se regroupent comme cela, cela s'appelle un cartel, exemple de l'OPEP. Par l'entente oligopolistique, elles recherchent l'équilibre en déterminant le prix qui maximise leur profit global. [...]
[...] Cependant, à long terme, la production ayant augmenté, les prix vont baisser, ce qui réduit la marge de profit des entreprises. Ce fut le cas de l'OPEP en 1980. D'autre part, l'une des stratégie les plus courante dans la théorie des jeux pour contrer la tricherie est la stratégie dite punitive (tit for tat strategy) : si tu augmentes ta production, j'en ferai autant même si cela ne maximise pas mon profit. Conclusion : Pour conclure, les comportements stratégiques des firmes en situation de concurrence imparfaite sont des comportements rationnels. [...]
[...] Une interaction stratégique et des pratiques commerciales restrictives caractérise le comportement stratégique des oligopoles. A. Une interaction stratégique permet plus de profit. Dans une situation de concurrence oligopolistique, les entreprises sont assez peu nombreuses et de taille assez comparable pour que chacune d'entre-elles se préoccupe de la façon dont ses concurrentes vont réagir à ses actions. Elles ont le choix entre des comportements coopératifs ou non coopératifs. Les comportements sont dits non coopératifs quand chacune des entreprises agit de son côté sans accord avec ses concurrentes. [...]
[...] Les barrières à l'entrée du marché pour empêcher la concurrence. Il existe 3 principales stratégies de marché qui visent à instaurer artificiellement des barrières à l'entrée du marché pour pouvoir garder son monopole. En fait, il s'agit essentiellement de pratiques de dissuasion qui ont pour but de décourager les entrants potentiels. Ces stratégies de marché incluent toutes les actions destinées à convaincre les entrants potentiels que leur entrée entraînerait des réactions hostiles et ne serait donc pas avantageuse. Il faut les persuader que même si les taux de profit actuel sont très élevés, ils s'annuleront dès leur entrée sur le marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture