Les distributeurs et les fournisseurs cherchent à faire le maximum de profits. Ceci peut se réaliser majoritairement dans le circuit de livraison. Chaque distributeur va moduler son circuit de livraison en fonction de sa propre stratégie.
Le transport alternatif est expérimenté par certains. Monoprix par exemple utilise le transport fluvial sur la Seine afin de livrer ses entrepôts parisiens.
Notons que la loi Dutreil devrait favoriser l'émergence de grands entrepôts primaires et de plus petits entrepôts secondaires qui livreraient une série de magasins. Rappelons que la loi Dutreil, du 2 août 2005 modifiant la loi Galland du 1er juillet 1996, a pour grandes lignes l'objectif d'instaurer davantage de transparence entre fournisseurs et distributeurs. Le schéma proposé reste assez encadré, mais modifie les conditions d'application des marges arrière.
[...] La majorité des transporteurs cherchent à optimiser leurs chargements en évitant les transports à vide. Désormais, les camions livrent plusieurs magasins. Une nouvelle stratégie est appliquée par Henkel, Colgate et Reckitt- Benckiser. Il s'agit de l'expérience Hecore. Le principe est simple, il suffit à différents industriels de s'associer pour augmenter les fréquences de livraisons, et ceci avec un nombre de camions plus restreint. Conclusion Pour conclure, notons que les distributeurs et les fournisseurs cherchent à faire le maximum de profits. [...]
[...] Les exigences de flux tendus ont influencé les distributeurs, avec la collaboration des centrales, à trouver de nouvelles stratégies en termes de logistique et d'approvisionnement. Nous pouvons constater un éclatement des centrales d'achat, car elles sont aujourd'hui plus proches de leurs magasins. Les stocks ne cessent de diminuer, jusqu'à être supprimés dans certains cas, car pour les enseignes le stockage est un coût très important. Ceci se fait grâce aux flux tendus. Dans ce cas les marchandises sont très peu arrêtées au sein d'entrepôts dans leurs processus de livraison. [...]
[...] Quelques exemples de circuits : Expliquons rapidement cette pénurie des transports en 4 points : - Le prix du gasoil est en perpétuelle hausse. - Sur les 36000 transporteurs français existants, il y a de nombreuses cessations d'activité. - Le nombre de chauffeurs est insuffisant. A cela s'ajoutent les problèmes de congés, des 35 heures - Même si le transport ferroviaire est utilisé pour 40% des volumes. Il n'est pas encore viable. La marchandise était en entrepôt, à quelques dizaines de kilomètres des magasins. [...]
[...] Rappelons que la loi Dutreil, du 2 août 2005 modifiant la loi Galland du 1er juillet 1996, a pour grandes lignes l'objectif d'instaurer davantage de transparence entre fournisseurs et distributeurs. Le schéma proposé reste assez encadré, mais modifie les conditions d'application des marges arrière. Celles-ci redeviennent déductibles du prix de vente quand elles dépassent du prix. Or, elles atteignaient en moyenne voire On revient donc à un mode de fonctionnement que l'on pourrait qualifier de plus sain : les distributeurs auront davantage de liberté et aussi davantage de responsabilités dans la fixation de leurs prix de vente. [...]
[...] La marge brute sera donc récupérée par les distributeurs. Cependant les fournisseurs devront investir dans différents équipements, qui leur coûteront des dizaines de millions d'euros (cf. en conclusion l'explication de la loi Dutreil). Cette manœuvre entraine une réaction en chaîne, car les distributeurs vont également faire pression sur les transporteurs, afin d'augmenter davantage leurs marges brutes. Cette nouvelle manœuvre fait apparaître un problème : le nombre de références s'accroit et le nombre de camions n'est pas suffisant. De plus, la hausse du prix du gasoil influe sur les prix de différents produits, qui ont augmenté d'environ 10%. [...]
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