Vers la fin du 19e siècle, les États-Unis sont une puissance économique, mais pas encore une puissance militaire et politique. L'Espagne est encore présente sur le continent américain et l'Angleterre est toujours la première puissance mondiale. Alfred Mahan va être l'un des artisans du changement. Alfred T. Mahan, né le 27 septembre 1840 et mort le 1er décembre 1914, fut historien et surtout l'un des plus grands stratèges navals américains. Il a eu une très grande influence sur la doctrine maritime américaine par ses ouvrages. Il a insisté sur la nécessité pour les États-Unis de développer une marine puissante. Ce texte porte sur la notion de positions avancées développée par Mahan.
[...] Mais cette tactique ne permet un verrouillage total des lignes arrière qui peut rester vulnérable, ainsi que le trop grand nombre de ces positions avancées peut avoir l'effet d'un éparpillement de la flotte qui est très nuisible sur l'efficacité de celle-ci. Malgré tout, la théorie des positions avancées a été très efficace pour les Etats-Unis en vue du contrôle des caraïbes et du continent américain qui selon la doctrine Monroe est le prés-carré des Etats-Unis. [...]
[...] Pour lui : Si l'on ne peut occuper tout un champ de bataille, il est avantageux de tenir tels points qui en auront la plus grande partie possible sous leur surveillance Mahan a repris cette théorie de Jomini et la retranscrit au domaine maritime, c'est-à-dire que par quelques positions avancées et une concentration de ses forces, la marine américaine pourra surveiller plus efficacement les lignes de communication, que par un éparpillement des forces. Mahan reprend à Bonaparte, L'archiduc Charles et Jomini la théorie de l'importance de la concentration. [...]
[...] Mahan concevait Cuba comme une position avancée nécessaire pour les Etats-Unis, la proximité du continent rejoignant le rôle de verrou. La guerre d'indépendance cubaine, puis la guerre hispano-américaine de 1898, qui a vu la victoire des Etats-Unis a permis au souhait de Mahan de se réaliser avec le passage sous contrôle américain de Porto Rico, ainsi que l'indépendance cubaine avec une forte influence américaine par la création de la base de Guantanamo. Les américains vont enfin pouvoir avoir le verrou qu'ils souhaitaient dans les caraïbes. [...]
[...] Mahan préconise pour prévenir ces attaques la constitution d'escadres légères qui sont rapides et qui peuvent intercepter plus facilement ces navires-corsaires, mais comme le dit Jomini : De bonnes troupes de partisans gêneront toujours les convois, quelle que soit la direction des routes qu'ils suivent Nous voyons donc bien que le phénomène d'attaques de la part des corsaires est quasiment inévitable, mais que de toute manière ce phénomène est minime et négligeable. Mahan les qualifie de coups gênants, mais pas sérieux L'éparpillement La deuxième limite qui peut se poser que nous présente Mahan est celle du risque d'éparpillement. Comme nous l'avons vu précédemment, la concentration des forces était capitale dans la stratégie pour Mahan. Pour lui, une flotte était un tout indivisible. [...]
[...] Mahan et la maîtrise des mers Ce texte est extrait d'un ouvrage d'Alfred T. Mahan intitulé The influence of the sea power upon history paru en 1890. Vers la fin du 19e siècle, les États-Unis sont une puissance économique, mais pas encore une puissance militaire et politique. L'Espagne est encore présente sur le continent américain et l'Angleterre est toujours la première puissance mondiale. Alfred Mahan va être l'un des artisans du changement. Alfred T. Mahan né le 27 septembre 1840 et mort le 1er décembre 1914 fut historien et surtout l'un des plus grands stratèges navals américains. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture