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Carrefour est un groupe français du secteur de la grande distribution : c'est le 2e mondial derrière l'américain Wal-Mart.
L'histoire de Carrefour est née d'un défi entre Edouard Leclerc et Marcel Fournier lors d'un débat organisé par des petits commerces indépendants sur le thème de la vente au « rabais ». Ce défi consistait à ouvrir un magasin discount en libre-service à Annecy. Ainsi, le premier magasin Carrefour a ouvert le 6 janvier 1960 à Annecy. La société anonyme Carrefour au capital de 700 000 francs fut créée le 11 juillet 1959 à Annecy par Marcel Fournier et la famille Defforey (Louis et ses deux fils : Denis et Jacques).
C'est le 15 juin 1963 que Carrefour met en œuvre pour la première fois le concept d'hypermarché en ouvrant le premier magasin dans la région parisienne à Sainte-Geneviève-des-Bois. Ce concept novateur de magasin va se révéler un franc succès, car il répondra à la consommation de masse qui commence à se développer en France.
[...] Proximité Ce sont des supérettes et des petits magasins souvent franchisés à des commerçants indépendants et qui sont implantés en centre-ville et en campagne : ce sont des commerces de proximité. Sous ce format, on peut notamment retrouver les enseignes Shopi à Huit, Marché Plus et Proxi. De plus Carrefour essaye de développer depuis 2009 deux nouvelles enseignes : Carrefour City et Carrefour Contact sur le même format. A l'étranger on retrouve GB Express et Contact GB pour la Belgique, Di per Di pour l'Italie et 5'Marinoupoulos et Smile Market pour la Grèce. [...]
[...] On retrouve bien donc cette particularité du BFR négatif dans le total. Pourcentage de couverture du BFR par le FR Une politique financière prudente consiste à financer une part importante du BFRE par des ressources stables, il faut donc que le ratio soit supérieur à 50%. Mais un ratio supérieur à 70% révèle une assez forte indépendance financière à court terme car les crédits de trésorerie ne financent alors que 30% du BFR. C'est ici notre cas et cela s'explique notamment par la spécificité du secteur de la grande distribution ou le BFR d'exploitation est d'un montant négatif très élevé car c'est cela qui fait gagner de l'argent à l'entreprise Les ratios de gestion du BFR Ils permettent d'évaluer la gestion du BFR de l'entreprise. [...]
[...] Cela signifie donc que le groupe va devoir revoir sa politique financière s'il veut préserver sa propre rentabilité financière. Rentabilité financière, part des minoritaires Celle-ci est stable puisque les capitaux propres des minoritaires ont augmenté proportionnellement à leur résultat, ce qui signifie que les activités où ils sont engagés sont rentables pour eux. En général, si le groupe veut retrouver sa rentabilité financière de 2006, il va devoir revoir sa politique financière économique et notamment ses investissements : en effet cette politique d'agrandissement pour être toujours le premier n'est pas forcément bonne du point de vue de la rentabilité des actionnaires ni de point de vue de la trésorerie ce qui pourrait causer problème sur le long terme si les actionnaires préfèrent investir ailleurs car alors leur part va diminuer et les emprunts aux banques de ce fait seront moindres aussi (Cf. [...]
[...] Il résulte soit d'un endettement trop élevé, soit d'une profitabilité trop faible. Dans notre cas, nus avons qu'en général l'entreprise était quand même beaucoup endettée notamment à moyen et long terme et que cela risquait de lui poser problème à l'avenir, surtout si elle veut à chaque fois investir pour ne pas se laisser distancer par ses concurrents français ou étrangers Une particularité du secteur de la grande distribution : un BFR négatif 2.1 Le fond de roulement Il se détermine par différence entre les capitaux permanents (capitaux propres et dettes à moyen et long terme) et les actifs non courants, autrement dit par différence entre les ressources stables et les emplois stables. [...]
[...] Le rapport ne présente pas la proportion de créances qui font l'objet de ce programme de titrisation. Concernant les placements, le groupe suit une politique de diversification des investissements ce qui permet d'écarter tout risque d'une crise éventuelle sur un secteur particulier. De plus les placements réalisés sont tous des placements qui concernent des contreparties bénéficiant au moins d'une notation de crédit A de Standard&Poor et A1 de Moody. Les exigences du groupe en termes de notation laissent supposer une certaine stabilité des placements, toutefois aucun risque ne peut être absolument écarté. [...]
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