GRH Gestion des Ressources Humaines, États-Unis, Canada, conjoncture économique, politique, syndicalisme d'affaires, sélection du personnel, recrutement, formation, système d'emploi, organisation du travail
Les fonctions de la gestion des ressources humaines aux États-Unis sont très cohérentes avec les valeurs individualistes du pays et au Canada, elles ont justement longtemps été influencées par celles de son voisin américain et c'est pourquoi nous allons y retrouver autant de ressemblances. Par contre, les employeurs canadiens réalisent de plus en plus l'importance du capital humain comme ressources précieuses de leur compétitivité et avec un gouvernement aux politiques sociales plus étendues qu'aux États-Unis, cela permet un système d'emploi où l'environnement social et politique s'entrecroise un peu plus. Encore plus loin lorsqu'il est question d'État providence, les organisations suédoises profitent depuis un moment déjà d'un courant social-démocrate populaire et d'un système d'emploi dans lequel plusieurs institutions sont impliquées pour faire émerger une prospérité économique, certes, mais aussi sociale.
[...] Ce courant « met en évidence la centralité des ressources humaines dans tous les processus de production. C'est pourquoi, au-delà de l'activité de production, l'organisation du travail est considérée comme un lieu d'implication et de participation des employés. »[3] L'apparition de groupes de travail semi-autonomes, l'enrichissement des tâches et une plus grande participation des employés à la prise de décisions sont tous des transformations qui découlent de cette approche et que l'on retrouve en Suède. V. Ressemblances/différences, avantages/inconvénients, diversité des GRH Bien entendu, par la grande influence du système de relations industrielles américain sur celui du Canada, les différences sont beaucoup plus flagrantes entre les entreprises nord-américaines et celles européennes. [...]
[...] Ces transformations passent d'autant plus par une participation accrue des employés et davantage de formation. L'organisation du travail en Suède découle probablement, en bonne partie, des valeurs de la société suédoise. La qualité de vie au travail et la conciliation travail-famille, entres autres, sont considérées dans la manière dont les processus sont mis en place en entreprise, afin de générer de meilleures conditions de travail et permettre d'attirer et de conserver la main-d'œuvre. Globalement, c'est surtout l'approche sociotechnique qui a influencé l'organisation du travail, car elle permettait de mieux s'adapter au contexte environnemental, particulièrement celui de la pénurie de main- d'œuvre. [...]
[...] Washington: Organization for Economic Cooperation & Development. Consulté le 6 octobre 2016 SIMARD, G. (2002). Modèles et formes d'organisation du travail : Un outil classificatoire et diagnostique. Université du Québec à Montréal. Consulté le 8 octobre 2016. TREMBLAY, D. and ROLLAND, D. (2011). Gestion des ressources humaines : Typologies et comparaison internationales. Québec : Presses de l'Université du Québec.p.255. [...]
[...] Cela guide alors nécessairement et positivement la manière de percevoir son travail et d'y être motivé. Les différences invoquées plus haut, soit celles entre les rôles respectifs des syndicats et de l'État ont nécessairement une incidence sur la gestion à court ou long terme des entreprises. Alors qu'un actionnaire veut rapidement obtenir un retour sur son investissement et presse donc les gestionnaires d'agir rapidement, selon le contexte économique et avec parfois peu d'égard pour les employés, les organisations où le contrôle des actionnaires est plus limité permet souvent de prendre plus de recul lorsque l'environnement économique est défavorable et évidemment d'avoir une vision à plus long terme. [...]
[...] Bref, avec la globalisation des marchés, les organisations doivent se rendre à l'évidence que d'autres façons de faire, peuvent s'avérer bénéfiques pour leur organisation, même si cela heurte parfois les valeurs qui sous-tendent habituellement toutes leurs décisions stratégiques. Les entreprises nord-américaines sont ici visées. Cela doit être réfléchi sous un objectif de compétitivité internationale, et ce, même si actuellement la transportabilité des modèles se heurte souvent à un choc des cultures et que c'est plutôt une hybridation des modèles à laquelle on assiste. Bibliographie BÉLISLE, S. et R. [...]
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