Management éthique, mise en scène, rôle des DRH, piston, personnage, dialogue, la méritocratie, entretien d'embauche, épanouissement professionnel
Il s'agit d'un exposé sous forme de mise en scène, c'est-à-dire un dialogue.
Les cinq membres de la famille Biancourt se retrouvent pour un repas dominical. Yann vient de signer sa première convention de stage auprès d'une banque française de premier plan au sein de département fusions et acquisitions. Sa mère, Soline, lui a permis de trouver ce stage grâce à ses connaissances. Yann doit lui faire un retour sur sa première semaine de stage.
[...] Vous me voyez en tant que DRH alors qu'il faut me voir en tant que mère". Octavie : "Les deux sont liés : tu ne peux pas oublier ta position de DRH lorsque tu favorises quelqu'un, ce serait beaucoup trop simple". Soline : "Si je le peux. Je ne pense pas que Camille se lève le matin en tant que manutentionnaire ou toi en tant que journaliste". Jeanne : "Moi, le matin je me lève en tant que mère au foyer". [...]
[...] Tu t'emballes pour si peu. Après tout, ce n'est qu'un stage". Yann, gêné : "On pourrait comprendre pour un emploi ; mais un stage : ce n'est rien du tout donc ça va ce n'est pas grave" Octavie : "Yann, tu es payé combien au juste pour ton stage Yann, doublement gêné : "Et bien, je gagne environ 2000 euros par mois mais c'est le cas pour tout le monde en M&A (anglicisme pour fusions et acquisition), et puis nous avons beaucoup d'heures de travail. [...]
[...] Soline tu es DRH tu devrais le savoir" Soline : "Oui, dans les textes c'est illégal, mais c'est plutôt lié aux discriminations à l'image de l'article L122-45 du Code du Travail. Mais ce que j'ai fait n'est absolument pas illégal. J'ai simplement mis en relation deux personnes. Yann a passé un entretien après tout". Octavie, outragée : "Entretien complétement superficiel, tu as appelé la directrice financière de la banque Yann, raconte-nous ton entretien". Yann, perplexe : "Eh bien, c'est vrai que c'était un entretien assez atypique. J'ai rencontré une associé-gérante qui m'a demandé si j'étais bien le fils de Soline Biancourt. J'ai répondu que oui, effectivement c'était le cas. [...]
[...] Octavie : "C'est grave mais en inadéquation avec tes valeurs politiques. Toi qui croit en la méritocratie ; ne penses-tu pas que le piston en est un frein Soline : "Je comprends bien, je voulais juste aider". Octavie : "Certes, mais on peut aider en étant responsable. Par ailleurs, ca n'aide pas ta famille que leur offrir un stage ou emploi : chacun doit faire ses preuves par soi-même. Soline : "Oui évidemment". Jeanne : "Soline, tu me passes le sel s'il te plaît ? [...]
[...] Or, c'est actuellement le cas". Soline : "Mais je ne suis pas présidente de la République, je peux encore faire ce que je veux dans le cadre de ma vie privée. Je vous signale par ailleurs que c'est pas moi qui ai accepté Yann au sein de mon entreprise, alors que j'aurais très bien pu : et là c'est du piston". Jeanne : "C'est faux, personne ne veut travailler dans ton entreprise, tu m'as déjà proposé un poste j'ai refusé" Octavie, furieuse et étonnée : "C'est vrai cela Soline, perplexe : "Quoi donc Octavie : "Que tu as proposé un poste à Jeanne Soline : "Oui mais c'était y'a longtemps, et elle ne travaille pas". [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture