motivation des salariés, explosion du secteur tertiaire, contrats à durée déterminée, intérim, travail à temps partiel, mobilisation des salariés, multinationalisation, aliénation, intervention de l'état
Pendant longtemps, en Europe, les chefs d 'entreprise ont su utiliser leurs atouts de développement industriel et les taux de croissance économique, quelle que soit l'activité dans laquelle ils étés spécialisés. Aujourd'hui, la situation n'est plus la même, la supériorité industrielle de l'Europe s'est effritée ; et les entrepreneurs doivent répondre à de nouvelles attentes au niveau de leur politiques managériales : La prise en considération de l 'évolution économique et sociale, une adaptation des décisions au contexte actuel et envisager de nouvelles bases pour la motivation au travail.
Les entrepreneurs doivent en effet, tenir compte de la transformation nécessaire de leur politique de gestion du personnel, pour les trois raisons suivantes : Le sens traditionnel du travail s'affadit partout en Europe, de même pour l'autorité ou encore la hiérarchie ; les bases de productivité se transforment, l'homme y a désormais une place centrale ; la concurrence s'accroît à travers le monde et les entreprises doivent agir en fonction d'une mondialisation de plus en plus présente et d'une multinationalisation indispensable des entreprises.
[...] Les formations apportent donc un bénéfice aux deux parties. D'une part, c'est un avantage social pour le salarié, car elles favorisent son développement personnel. D'autre part, c'est un outil d'investissement de l'entreprise, cela lui permet d ‘adapter les compétences de ses salariés aux besoins de l'outil de production. La formation peut également être un facteur de motivation car le salarié perçoit celle-ci comme la confiance et l'estime que le dirigeant lui accorde, comme une augmentation future de ses responsabilités. Accroître les possibilités d ‘évolution de carrière est donc un outil stimulateur de motivation. [...]
[...] Renforcer sa culture d'entreprise ? Modifier son management ? Intensifier les efforts de communication ? Augmenter les formations ? Accroître les possibilités d'évolution de carrière ? Afin de mieux répondre à ces questions, nous devons connaître les attentes des salariés, et savoir comment ils perçoivent leur motivation, aujourd'hui ? LES ATTENTES NOUVELLES DES SALARIES: Les salariés, aujourd'hui dans leur grande majorité, désirent accomplir un travail utile, donc reconnu par les autres au sein de l'entreprise. Ils éprouvent le besoin d'utiliser leurs connaissances et leur imagination. [...]
[...] Il entend par-là, la réussite, l'augmentation des responsabilités, la promotion, et le gain d'autonomie. La stimulation ne se trouve donc plus dans la récompense, mais dans la redéfinition des tâches. Même si aujourd'hui, il est reconnu que tout besoin peut être stimulateur de motivation, et donc que la théorie d'Herzberg s'avère fausse, il fût le premier a analyser la motivation dans une situation de travail et à montrer l'importance des conditions sociales et organisationnelles, dans la motivation individuelle. - L'environnement : C'est Herzberg , en 1971, qui influence le mode de pensée vers l'environnement, comme nous l'avons démontré ci- dessus. [...]
[...] - C'est l'occasion de traduire ses résultats par des signes de reconnaissance appropriés. - C'est l'occasion de se situer, d'apprécier sa progression de s'informer et de se motiver pour l ‘avenir. b. Pour la hiérarchie évaluative : - De se rendre compte des performances de chaque collaborateur, et d'en améliorer le niveau individuel par la reconnaissance, la motivation, et le conseil personnel. - C'est une occasion régulière de recueillir les suggestions des collaborateurs pour améliorer les méthodes, les procédures, la performance, et fixer les prochains objectifs en commun. c. [...]
[...] En ce qui concerne les acteurs, le niveau dépend de la culture nationale, des usages, et de l ‘activité. Aux Etats Unis, par exemple, la participation ne concerne que les cadres et très peu les autres catégories de personnel. Certaines approches japonaises révèlent la possibilité de s'engager dans des démarches participatives à tous les niveaux. Ces modèles d'organisation orientés vers la participation ont pour objectif d'utiliser la motivation, afin de réaliser l'adéquation des comportements aux exigences de l'entreprise. Par ailleurs, la participation décisionnelle peut parfois être refusée par les salariés. [...]
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