Une organisation dispose de deux moyens principaux pour coordonner le système d'information qu'elle est obligée de mettre en place afin de maximiser les résultats de ses objectifs : la hiérarchie et les contrats. Elle dispose donc des moyens de coordination et il ne lui reste plus qu'à inciter les agents qui la composent de coopérer. D'où la question de la multiplicité des modes d'incitation et de leurs limites.
[...] Il faut mettre en place des mécanismes d'incitation qui se basent sur la structure de l'organisation. II. Les incitations organisationnelles Les individus sont plus sensibles aux incitations non-monétaires. Il est plus efficace de faire varier les salaires dans des proportions faibles car cela permet la comparaison entre les salariés. Ils vont interpréter cela comme une reconnaissance de leurs compétences et de leur effort dépensé dans la réalisation d'une tâche ou d'un projet. Ils préfèrent une répartition équitable des profits même si cela peut être pénalisant pour les agents qui ont acquis des compétences spécifiques pour réaliser leurs tâches (exemple des agents qui suivent des formations afin de savoir accomplir une tâche spécifique). [...]
[...] On parle de rémunération à la pièce. La mise en place de ce système est possible dans la mesure où les tâches sont bien identifiables. Par exemple cela peut s'appliquer dans la production de pare-brises où les ouvriers accomplissent des tâches bien distinctes les uns par rapport aux autres. Mais cela pose un problème dans le cas où les agents effectuent des tâches multiples, c'est-à-dire qu'ils sont polyvalents. Par exemple, un vendeur qui est rémunéré par rapport à son chiffre de vente sera incité à réaliser le plus de ventes possible et ainsi négliger l'attention accordée aux clients qui est tout aussi nécessaire afin de les fidéliser. [...]
[...] Ce ne sont que quelques exemples d'incitations non monétaires qu'une organisation pourra mettre en place afin de faire contribuer les agents à la maximisation de ses objectifs. Conclusion La théorie de l'agence conçoit le problème des incitations dans le travail comme un moyen d'améliorer les résultats de la coordination, par la hiérarchie ou par les contrats, en incitant les agents à maximiser leurs efforts. En effet, les incitations monétaires ou non monétaires ont pour but d'aligner les fonctions de préférence hétérogènes des agents, pour ainsi aboutir à l'efficacité de l'organisation. [...]
[...] Le tournoi, conduit à une mesure relative des compétences des agents. On classe les individus les uns par rapport aux autres. Cela devient incitatif lorsqu'il existe un candidat potentiel à l'obtention d'une promotion. En effet, les autres candidats seront eux aussi à augmenter leurs efforts et leurs compétences pour espérer obtenir la promotion. Cependant, il peut y avoir des effets négatifs dans les sens où le tournois peut des inciter les agents à coopérer, il peut créer des coalitions et ainsi nuire à l'ambiance positive qui prévalait entre les salariés. [...]
[...] D'où la question de la multiplicité des modes d'incitation et de leurs limites. Ainsi dans une première partie nous verrons que le meilleur moyen d'inciter les agents à coopérer et à révéler l'information dont ils disposent est de leur accorder des incitations monétaires. Puis, dans une seconde partie nous analyserons le fait que grâce à l'insuffisance incitative des facteurs monétaires, les organisations peuvent aussi amener les agents à contribuer à la maximisation des profits en leur attribuant des incitations non monétaires ou en développant une forte culture d'entreprise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture