Cette note portera sur le Droit Individuel à la formation (DIF) et plus précisément sur la réussite globale de son application au sein de Mutuelle Atlantique (MLA-GIE).
J'envisage de constater dans quelle mesure le DIF est un succès dans son application à l'intérieur de l'entreprise, et comment, je pourrais transférer/adapter (si cela est possible) celui-ci dans une autre société? D'une autre façon, en analysant la méthode de construction du DIF à MA, en étudiant les tenants et aboutissants de cette mise en œuvre, de quelle manière pourrais-je, au travers d'un autre poste dans une autre entreprise, appliquer ce « modèle »? La conclusion essaiera d'apporter une réponse à ce sujet.
[...] 933-4 et sur la base forfaitaire applicable aux contrats de professionnalisation mentionnés à l'article L. 983-1. Art. L. 933-6. - Le droit individuel à la formation est transférable en cas de licenciement du salarié, sauf pour faute grave ou faute lourde. Dans ce cas, le montant de l'allocation de formation correspondant aux heures acquises au titre du droit individuel à la formation et n'ayant pas été utilisées est calculé sur la base du salaire net perçu par le salarié avant son départ de l'entreprise. [...]
[...] L'autre particularité est d'avoir une harmonisation des horaires de travail, avec un personnel travaillant exclusivement dans la journée. Ce profil de population, semble plus particulièrement réceptif à des actions de formation, comme le rappel les données 24-83 du Cereq en 2002 pour les entreprises de 250 à 499 salariés. A la différence de l'industrie ou la formation sera plus en relation avec la machine, dans le tertiaire et notamment chez MA, on s'appui sur la recherche de la qualité humaine D'ailleurs l'observation des types de formation depuis 2005, montrent l'intérêt des salariés pour des actions sans rapport direct avec leur environnement de travail, notamment l'anglais qui n'est pas en usage dans l'entreprise (Cf. [...]
[...] C'est ce qui ressort de l'étude des demandes (écrites) à bénéficier du droit individuel à la formation faites par les salariés. L'allocation de 50% du salaire net, précisée dans la loi pour un DIF hors temps de travail, représente un facteur motivant à utiliser leur crédit d'heures. Il semble que certains y voient une forme intéressante de rémunération supplémentaire, et attendent donc d'avoir des compteurs plus ou moins élevés pour demander à bénéficier de leur droit. Aucune enquête ne le démontre clairement, faute de recul, mais des recoupements de témoignages (rumeurs avec des questionnements sur l'intérêt de telle formation pour certains individus le laissent penser. [...]
[...] Ensuite, le budget alloué au plan de formation représente plus de 2 fois l'obligation légale. Afin que la formation ait une place reconnue, elle est intégrée dés les entretiens annuelles d'évaluation (mars/avril). Au même titre que l'on établit les objectifs, que l'on observe la performance, chaque salarié est consulté sur ses attentes en matière d'action de formation. Ainsi est établi une liste, de 1 à 5 formations généralement par individu et hiérarchisées selon les axes du service auquel est rattaché l'agent. [...]
[...] Quelque part la réussite du DIF, ce nouvel élément de la formation repose sur les premières heures de l'histoire de la mutualité. Le concept d'aide, d'entraide et de soutient qui sous-tend l'action et le code de la mutualité, se retrouve dans le dispositif formation, comment aider les salariés à se développer, comment faire en sorte que l'entreprise au travers de ses salariés continue sa mission mutualiste si ce n'est en favorisant et développant la formation. Les freins o Le changement de mentalité Il convient de mettre en évidence certains points de la pratique et de l'esprit du DIF à Mutuelle Atlantique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture