Dès la fin du 19e siècle, le principe central du taylorisme se fonde sur l'intensification du travail.
Ce dernier repose sur 2 principes essentiels:
- la division du travail : autrement dit, la séparation entre la conception et l'exécution.
Afin d'atteindre au mieux les objectifs, un « bureau des méthodes » constitué d'ingénieurs observe le travail du personnel qualifié. Il retient le meilleur des méthodes observées et recompose le travail. Soulignons qu'il s'agit ici de la reconstruction du « one best way » (c'est-à-dire du choix organisationnel optimal). Aussi, une partiellisation du travail est mise en œuvre (les ouvriers qualifiés ont dès lors moins d'importance)
- les éléments de rémunération : c'est-à-dire le Taylorisme associé au salaire aux rendements (il s'agit ici du salaire différentiel aux pièces). Le bureau des méthodes fixe un standard (le nombre de pièces par heure) qui correspond à une rémunération.
[...] Pour toute pièce produite en plus, le salaire va augmenter mais de façon progressive. L'identification de la contribution personnelle à la production devient alors totale. Enfin, les salaires au rendement sont supposés desinciter à la flânerie. L'Organisation Scientifique du Travail a permis: - l'augmentation des gains de productivité permise par l'accroissement de la plus-value absolue (l'intensification) et relative (la baisse des coûts de production). - l'augmentation de l'accumulation du capital (c'est-à-dire l'investissement et le ré investissement). Il y a un phénomène de production de masse sans consommation de masse La Régulation fordiste H. [...]
[...] Un rapport salarial patrimonial Pour les autres pays, il s'agit d'une période de transition. Le rapport salarial se fonde progressivement sur la montée de la valeur pour l'actionnaire. En effet, il s'agit d'un mécanisme dont l'objectif consiste à engendrer le maximum de profit pour les entreprises d'abord pour les actionnaires et ensuite (et seulement ensuite pour les investissements. Ajoutons que la déréglementation a fait que les marchés financiers sont plus accessibles. Notons enfin qu'il y a une exigence d'un retour sur investissement de 15% par an pour les actionnaires. [...]
[...] Le rapport salarial et la dynamique capitaliste dans la théorie de la régulation Quelques éléments de méthodologie Selon l'approche systémique : les individus ont des places dans les groupes sociaux, lesquels sont des supports institutionnels. L'objectif d'après cette approche revient à expliquer l'évolution au cours du temps Selon la méthode inductive : collecter des éléments d'observation puis construire une approche explicative. Il semble plus efficace pour analyser les changements. Du taylorisme au postfordisme : les dynamiques de l'évolution de l'accumulation du capital Le rapport salarial issu du taylorisme et du fordisme L'Organisation Scientifique du Travail (OST)comme principe de choix organisationnel optimal Dès la fin du 19e siècle, le principe central du taylorisme se fonde sur l'intensification du travail Ce dernier repose sur 2 principes essentiels: - la division du travail : autrement dit, la séparation entre la conception et l'exécution. [...]
[...] C'est ainsi que la découverte du management des ressources humaines va contribuer à la valorisation de l'esprit d'invention, à l'émergence des techniques de gestion de la production plus flexible, etc. L'après fordisme Selon Aglietta, il s'agit d'une période dans laquelle le rapport salarial patrimonial domine. La recherche de flexibilité Dès la fin des années 80 : de nouvelles formes d'organisation du travail apparaissent. On passe du convoyeur à cadence fixe à un convoyeur à cadence variable. On ne produit que ce qui est déjà vendu : production en flux tendus surtout au Japon Le Système d'organisation dans lequel existe le 0 stock apparaît d'où l'importante économie des coûts de stockage. [...]
[...] C'est ainsi que l'on se rend compte qu'il y a eu un développement du système d'accumulation macroéconomique. La standardisation du produit va être dépassée par Général Motors qui invente le renouvellement des gammes de produits à étape régulière (ce phénomène incite à la consommation régulière). La régulation monopoliste repose alors sur : la rigidité des salaires à la baisse la renonciation à la flexibilité du salaire les conventions collectives inscrites dans le droit du travail l'extension des salaires indirects via la protection sociale. [...]
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