Les apports et les effets pervers, recours à la flexibilité des ressources humaines, salariés précaires, entreprise, exonération partielle de charges patronales
Les salariés précaires ne bénéficient pas des mêmes avantages financiers que les autres: pas de prime d'ancienneté, pas de préavis super méga hyper long. C'est aussi une main d'œuvre qui peut être plus rare (en période de crise) et peut être en position de force et réclamer un salaire plus élevé.
Le recours à ce type de flexibilité permet des ajustements de ressources humaines beaucoup plus souples, beaucoup plus rapides et économiques que les formes classiques de contrat de travail. Cela signifie qu'on n'a pas la lourdeur et les coûts des procédures de licenciement de CDI. Cela veut dire également qu'on n'a pas à gérer l'impact psychologique des plans sociaux, sur les fameux « survivants ». Pas d'image négative de l'entreprise, puisqu'elle ne licencie pas.
[...] Les apports et les effets pervers du recours à la flexibilité des RH 1. Les avantages attendus de la flexibilité externe Les salariés précaires ne bénéficient pas des mêmes avantages financiers que les autres. (pas de prime d'ancienneté, pas de préavis super méga hyper loooong). C'est aussi une main d'œuvre qui peut être plus rare (en période de crise) et peuvent être en position de force et réclamer un salaire plus élevé. Le recours à ce type de flexibilité permet des ajustements de ressources humaines beaucoup plus souples, beaucoup plus rapides et économiques que les formes classiques de contrat de travail. [...]
[...] On assiste donc à des tensions entre salariés. Cela peut se traduire par la transgression de consignes de sécurité. Cette flexibilité dans le cadre d'un modèle de gestion de la compétitivité. Cela fait travailler les individus en surtension permanente. Et lorsqu'on fait appel de plus en plus à l'initiative des salariés, la contrepartie est un accroissement de la charge mentale du travail. Le télétravail Économie de temps, de coûts de transport, et en termes de frais annexe. On a aussi toujours l'avantage d'un risque d'accident moindre. [...]
[...] Les normes d'équipement, de sécurité etc. ne sont pas garanties. Sentiment de perte d'appartenance à l'entreprise ; l'individu est seul, il est triste, il n'a pas d'ami et c'est super dur pour sa petite tête ( Risque d'isolement du salarié par rapport à l'entreprise, ce qui est gênant pour la suite de carrière du salarié. On a des phénomènes de désocialisation, sentiment de perte d'appartenance de l'entreprise qui est entretenue par l'absence de reconnaissance, de feedback vis-à-vis de son travail. [...]
[...] Une véritable politique ressources humaines : Si on veut éviter que les effets pervers de la flexibilité prennent le pas sur les bénéfices qu'elle peut procurer, paradoxalement, ça suppose de la part de la direction des ressources humaines une certaine anticipation des choses. Le recours à ces formes de flexibilité illustre l'idée selon laquelle, en gestion et en GRH, il existe des marges d'actions possibles. Toutes ces marges vont faire qu'on va parler de pilotage des ressources humaines. Pour mettre en œuvre ce pilotage, on aura besoin d'un certain type d'information : l'information sociale. Il faut connaître les outils à la disposition du DRH qui vont l'aider a . Tableaux de bord, bilan social etc. [...]
[...] Le recours à la flexibilité affaiblit les syndicats. En effet, on intègre dans l'entreprise des salariés qui ne sont pas électeurs (et qui ne sont pas éligibles). Les salariés intégrés ne sont pas grévistes, ils sont dans une position d'attente et garde l'espoir d'être recrutés. Cela risque d'engendrer des chutes de productivité en raison des manques de repères dans l'entreprise. Manque de repère dans l'espace (matériel, interlocuteur clé, les clients etc.) Les repères organisationnels : Ces repères sont propres à l'organisation. [...]
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