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Trajectoire de la vie au Japon tracée à l'opposé de celle des États-Unis : un maximum de libertés et d'indulgences au bénéfice des vieillards et des bébés, alors que les contraintes croissent jusqu'à l'aliénation de sa liberté avant et après le mariage. Contraintes ne définissent pas l'existence.
Les Japonais désirent des enfants : pour une certaine satisfaction émotive, de plus, pour un homme, avoir un fils permet de perpétuer la lignée et pour une femme, être mère lui acquiert un certain prestige (pudiques à propos de l'accouchement).
Le bébé est installé sur sa propre paillasse : "un nouvel être humain doit avoir son lit à lui". Allaiter permettrait d'apporter une jouissance des plus vives à une femme, jouissance partagée avec le bébé. Le bébé est ficelé en écartèlement sur le dos de la mère dès la fin de son premier mois, et sur ses aînés : vivre au milieu de tout le monde lui permet d'acquérir un regard intelligent et intéressé. Cette technique, entretenant la passivité du bébé dans de nombreuses cultures, se différencie par un sanglage suffisant pour sa sûreté, or, seuls les propres efforts du bébé lui assurent un certain confort.
La mère lui apprend les gestes protocolaires. Les couches ne sont portées que trois ou quatre mois, désagréables car lourdes et pas nécessairement changées dès qu'elles sont mouillées. Il parle avant de marcher. Le Magazine de la mère enseigne le fait de faire marcher le bébé seulement à partir de ses un an. Trois expressions : c'est dangereux (fosse à feu, nattes), c'est mal (seuil), c'est sale, sont les règles à respecter lorsqu'il se met à marcher dans la maison (pas de quatre-pattes).
Sevrage pratiqué à huit mois : si l'enfant est trop longtemps nourri au sein il sera dit chétif. Dès que l'enfant comprend ce qu'on lui dit, usage fréquent de la taquinerie : inculque la peur du ridicule et de l'ostracisme. Le sentiment du garçon qu'on ait pu le donner à une autre famille peut donner lieu à des crises de fureur dirigés contre la mère ou la grand-mère, mais, il ne peut jamais manifester d'agressivité face à son père : il se trouve plongé dans le phénomène de hiérarchie dès son plus jeune âge. Le père peut réaliser des tâches domestiques et fabriquer des jouets pour ses enfants.
Les grands-parents n'ont aucune autorité, ils ne doivent pas jouer le rôle d'éducateur qui impose une discipline (...)
[...] La naissance serait renaissance de l'ancêtre, ainsi, on comprend aisément que cette partie soit à la fois lieu de mort et de fécondation. Le pilier principal et la poutre maîtresse possèdent une haute valeur symbolique. Poutre identifiée au chef de famille, protecteur de l'honneur et pilier à la femme, les fondations. Leur emboîtement figurant l'accouplement. Cette opposition dans l'organisation spatiale se retrouve nettement au niveau des rapports sociaux : maison des femmes/ assemblée des hommes, vie privée/ vie publique, lumière du jour/ secret de la nuit. L'homme est la lumière au sens littérale alors que la femme est l'obscure clarté. [...]
[...] Concepts : - pensée anthropologique - relativisme culturel - catégories d'Apollinien et de Dionysiaque. III La kula Résumé du chapitre 3 : Données essentielles sur la kula La kula est une forme d'échange intertribal de grande envergure; elle s'effectue entre des archipels dont la disposition en un large cercle constitue un circuit fermé. Les longs colliers de coquillages rouges : soulava font le trajet dans le sens des aiguilles d'une montre alors que les bracelets de coquillage blanc : mwali vont dans la direction contraire. [...]
[...] Kula = forme de commerce rapport au troc. Commerce primitif : échange d'articles indispensables ou utiles (sans cérémonies, effectué par troc direct ou pacte consacré par la coutume). Or, la kula nous montre l'échange entre primitifs sous un nouveau jour. Enracinée dans le mythe, soutenue par la loi traditionnelle et entourée de rites magiques. Transactions publiques et solennelles, périodiques, pratiquées entre tribus de langue, culture et parfois race différente. Statut permanent liant par couples quelques milliers d'individus. Implique devoirs et privilèges mutuels variés. [...]
[...] On ne peut pas pour autant parler de communisme sauvage, elle répond à un seul besoin organique d'institution qui émane en chaque individu. IV La maison kabyle Résumé : Dans cet ouvrage, Bourdieu entend proposer une théorie de la pratique en rupture avec les théories objectivistes et phénoménologiques qui prévalent dans la communauté scientifique. Il fonde sa proposition d'adopter les notions d'habitus et de capital symbolique sur la critique des théories de la pratique existantes et sur l'expérience des études ethnologiques de la société kabyle, dont il livre des aspects significatifs. [...]
[...] Exemple des Mayas d'Amérique. Résumé du texte intégral : Claude Lévi-Strauss considère qu'au lieu d'établir une certaine forme de racisme, pour hiérarchiser les populations, il faut considérer la diversité des cultures. Néanmoins, certaines civilisations ne nous permettent pas d'en connaître toute la richesse par l'absence de témoignages. De plus, une relativisation de la diversification culturelle est nécessaire : certaines sont issues d'un tronc commun, d'autres possèdent une base différente mais procèdent par imitation de ses voisins géographiques, enfin, d'autres encore cultivent un particularisme. [...]
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