« Surcharge informationnelle, urgence et TIC. L'effet temporel des technologies de l'information », Henri Isaac, Eric Campoy et Michel Kalika

Thèmes abordés

RH, stress, TIC, gestion, grh, technologie de l'information, urgence, surcharge informationnelle

Résumé du document

Cet extrait de la revue Management & Avenir, l'article « Surcharge informationnelle, urgence et TIC. L'effet temporel des technologies de l'information » fut rédigé par Henri Isaac, Eric Campoy et Michel Kalika puis publié le 15 juin 2007.

La surcharge informationnelle et l'urgence perçues par les salariés peuvent-elles être imputables aux TIC (technologies de l'information et de la communication) ? En guise d'introduction, les auteurs s'attellent à expliquer les conséquences de la généralisation des TIC envers les opérationnels, mais aussi les managers. Considérés comme des outils facilitateurs de gestion, de prise de décision, de communication, ils provoquent aussi des effets inattendus à ne pas négliger tels que la surcharge informationnelle et la modification du rapport au temps déjà illustrée dans la littérature… H. Isaac et al. précisent que leur hypothèse est constituée par l'existence de liens entre les concepts d'urgence, de surcharge informationnelle qui découleraient des TIC.

Au sein de la première partie de l'article, les auteurs définissent la notion de « surcharge informationnelle » ainsi que les effets temporels inhérents aux TIC en s'appuyant sur les théories majeures, puis ils tentent de démontrer l'existence potentielle d'un lien entre TIC et perception de « surcharge informationnelle ».

Extraits

[...] De plus, une meilleure compréhension de l'influence des TIC sur la surcharge informationnelle et l'urgence perçues nécessitent de confronter le modèle proposé par les auteurs à d'autres modèles théoriques possibles. Ces deux points d'ouverture du travail des auteurs apporteront des perspectives prometteuses à cette thématique. [...]

[...] Après avoir dépeint la définition de la surcharge informationnelle, les auteurs s'attèlent à mettre en lumière les effets temporels des TIC dans l'organisation. Initialement déployées en entreprise pour amplifier les rythmes de production, les TIC se sont ensuite propagées aux services de conception du produit mais également aux services administratifs. Cette automatisation a conduit les entreprises à une meilleure maîtrise des délais. En effet, l'apparition des TIC a modifié la structure du temps de travail réel et a permis une disponibilité ainsi qu'une instantanéité de l'information (messageries, téléphone et ordinateurs portables, connexion en Wi-Fi . [...]

[...] Leurs conclusions amènent à réfléchir sur l'intégration des TIC dans le management de l'entreprise et sa finalité sur les perceptions de surcharge. Est-ce qu'au-delà des bienfaits engendrés par les TIC sur la rentabilité de l'entreprise, les méfaits provoqués sur la santé du personnel ne porteraient pas atteinte à la performance initialement envisagée ? 3 III. ANALYSE CRITIQUE : Notre analyse critique portera d'abord sur la présentation de l'article puis sur la démarche scientifique adoptée. Notre première critique concerne la disproportion entre les parties du texte. [...]

[...] L'effet temporel des technologies de l'information », Henri Isaac, Eric Campoy et Michel Kalika nv%20logo%20Oboulo[1] I . PRÉSENTATION DES AUTEURS ET DE LA REVUE : Henri ISAAC : Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion de l'Université Paris-Dauphine, il fut maître de Conférences dans cette même université de 1997 à 2009. Expert des SI et de l'économie numérique, ses recherches concernent les effets des technologies sur les entreprises. Après avoir été Responsable scientifique de l'Observatoire Dauphine-Cegos du e-management (2000-05) puis Secrétaire général de l'Association académique Information & Management (2004-08), il a coécrit un ouvrage sur le E-commerce et est l'auteur d'un rapport sur “l'université numérique” pour le Ministère de l'Enseignement tous deux parus en 2008. [...]

[...] (D'ailleurs, la mise en page des tableaux mériterait d'être homogénéisée sur l'ensemble du document pour plus de lisibilité.). Cette seconde partie nécessiterait d'être étoffée afin d'éviter au lecteur de se noyer dans ce flot d'informations sans parvenir à en comprendre le sens, mais également pour anticiper ses questions inhérentes à la validité du recueil des données. Par exemple, les indicateurs sélectionnés devraient être davantage justifiés, pourquoi les avoir priorisés par rapport à d'autres, selon quel(s) critère(s) ? Qui a démontré leur pertinence ? [...]