La réalité économique contraint les entreprises à conduire des restructurations. Le changement est trop souvent imposé, sans annonce ni préparation, sans ménagement ni management. Il est normal de résister au changement.
Les managers doivent accepter et gérer les résistances, car elles jouent un rôle primordial dans la réussite du cycle de transformation. Or, les managers considèrent que résister est un non-sens, perte de temps et d'énergie.
Pourquoi est-il normal de résister ?
[...] Le salarié résiste pour protéger sa santé physique et mentale. En s'opposant, il conserve son identité. S'opposer c'est exister. Le salarié est sommé de faire un choix entre un présent confortable et un futur difficile à envisager, comportant des menaces : il est plutôt enclin à conserver un modèle organisationnel existant. Résistance = passage obligé Il faut laisser s'exprimer les résistances, les nier ou les condamner est contre-productif, les résistances vont s'accentuer, ce sera une affaire de forme et non plus de fond séquences successives et obligatoires le passage par ces étapes est inévitable - Le refus : façon de gagner du temps pour intégrer ce qui est proposé/imposé, trouver du sens. [...]
[...] Le changement est trop souvent imposé, sans annonce ni préparation, sans ménagement ni management. Il est normal de résister au changement. Les managers doivent accepter et gérer les résistances, car elles jouent un rôle primordial dans la réussite du cycle de transformation. Or, les managers considèrent que résister est un non-sens, perte de temps et d'énergie. Pourquoi est-il normal de résister ? (côté salarié) Le salarié a construit au fil du temps une zone de confort = degré de performance suffisant pour un minimum d'effort physique, intellectuel ou psychologique. [...]
[...] - le degré de convergence entre la direction et les salariés : vont-ils être d'accord avec le projet ? Le Comité devra adapter sa stratégie selon le contexte Définir la stratégie de communication En communiquant, la direction montre du respect aux salariés, leur donne la possibilité de se préparer à l'idée et le choix d'adhérer ou de résister. La forme du message Doit être positif Etre adapté aux salariés, pas uniquement un langage purement économique et financier En 6 temps selon la méthode FCCCAP Le management intermédiaire Rôle essentiel : le manager de proximité a pour mission de donner du sens à l'action Il doit tout d'abord évaluer le degré d'adhésion des équipes et déterminer les attitudes à travers réactions et commentaires. [...]
[...] - L'engagement Pourquoi est-il normal de résister ? (côté manager) Les résistances de l'encadrement sont moins directes, difficiles à détecter. Les managers qui n'ont pas l'envie, la patience ou la compétence de gérer cette période de transition prennent habituellement 2 chemins : - La fuite managériale : stratégie de l'évitement, se réfugie dans ses dossiers. Peu de présence terrain justifiée par un manque de temps. Or, les cadres gèrent leur temps selon ce qu'ils aiment faire et ce qui leur paraît facile. [...]
[...] - La résistance : phase de lutte de pouvoir. Chacun va défendre sa légitimité. Objectif : faire échouer ou négocier le prix du changement. Il y a 4 formes de résistances : ralentir le travail, suivre les instructions à la lettre, refuser l'apprentissage ou s'absenter. - Phase d'exploration : phase où l'attitude est plutôt positive, mais l'adhésion n'est pas acquise, hésitante. Phase où le manager doit être plus présent pour limiter les peurs, le sentiment d'échec, donner le supplément d'énergie pour aller plus loin. [...]
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