La relation soignant-soigné est un élément central dans les hôpitaux. Le personnel soignant doit cependant faire à un dilemme entre les valeurs professionnelles, personnelles et la charge de travail inhérente à leur métier. L'aspect technique du métier (pratique de soins) est cependant plus facile à exercer que de gérer les émotions des patients ou même leurs propres émotions.
[...] Phillipe Colombat complète cette analyse en relevant que « la relation soignant-soigné n'est possible que s'il existe une confiance mutuelle entre les deux acteurs de la relation » (Colombat). Carl Rogers fait également le constat que « la congruence et l'authenticité de la personne « aidante » (c'est-à-dire la concordance de son attitude et de son comportement avec ses propres sentiments) influent fortement sur l'efficacité de la relation d'aide » (Rogers). Un soignant en accord avec ses émotions sera plus apte à avoir un lien de confiance avec le soigné. [...]
[...] Les émotions ont forcément un impact sur la relation soignant-soigné mais cette dernière fait partie du métier et le soignant ne peut nier ses émotions sous peine de délaisser le sens de son métier. Cependant, le soignant se doit également de laisser une certaine distance dans sa relation avec le soigné pour ne pas atterrer sa santé mentale. Des mécanismes de défense peuvent ainsi être mis en œuvre tout en sachant qu'ils peuvent également entraver la relation avec le soigné. La « bonne » relation soignant-soigné ne peut se définir sous une seule forme et doit être propre à chaque soignant. [...]
[...] Bibliographie Phaneuf, M. (2011). La relation soignant-soigné : rencontre et accompagnement. Montréal : Chenelière éducation Menaut, H. (2009). Les soins relationnels existent-ils VST - Vie sociale et traitements, 78-83. doi:10.3917/vst.101.0078. [...]
[...] Ainsi, certaines émotions nécessitent de la part du soignant la mise en œuvre de mécanismes de défense. Ceux-ci ont surtout pour fonction de se protéger d'un évènement qui génèrent chez eux de l`angoisse, de la souffrance ou du malaise et peuvent s'interférer dans une relation soignant-soigné. Ces mécanismes sont de plusieurs ordres : L'évitement : celui-ci peut être inconscient et engendrer une rupture dans la relation avec le soigné et dans la prise en charge générale. Ce mécanisme de défense peut, s'il est répétée et inadaptée à la situation, être inefficace et constituer un frein au niveau de la relation. [...]
[...] (Meunau, 2009). Ce soin correspond davantage à l'aptitude du soignant à mettre en place des conditions nécessaires pour que le patient puisse avancer sur le plan émotionnel et intellectuel. Cependant, être en relation avec le patient ne suffit pas, il faut également que le soignant soit capable de penser à cette relation pour amener à soulager la personne. La réflexion porte alors sur les objectifs, les moyens, les déroulements, les techniques utilisées puis les interactions qui sont se réaliser entre soignant et soigné. [...]
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