Formes, organisation du travail, conditions d'emploi, vie, salariés
L'objectif du Taylorisme est tout d'abord de pouvoir se passer de la transmission de savoir-faire des "gens de métier" et ensuite être capable de faire travailler les individus directement. C'est-à-dire trouver un moyen de rendre les individus productifs.
[...] Elles ne cherchent pas améliorer les conditions de travail et d'embauche des salariés mais à diminuer les coûts en puisant dans la matière grise des salariés et en les mobilisant davantage. Même si les qualifications augmentent les conditions des salariés se dégradent. L'organisation du travail n'a pas que des répercussions sur les conditions de travail et d'emploi. Elle s'attaque aussi aux conditions de vie. Comment avoir une vie de couple ou une vie de famille lorsque l'entreprise peut vous mobiliser de jour et de nuit selon son bon vouloir ? [...]
[...] Dans le même temps, au Japon, de nouvelles formes d'organisation, qui se voulaient être le contraire du fordisme, se mettaient en place sous l'impulsion d'un ingénieur de Toyota, Taïchi Ohno. Quels en étaient les principes ? ϖOn ne produit que ce qui est commandé alors que dans le Fordisme l'offre était à la demande. La compétitivité d'une entreprise ne se juge plus à la capacité à imposer des produits mais à la capacité à s'adapter à une demande diversifiée. Le consommateur doit pouvoir choisir la voiture qu'il souhaite et non celle qu'on lui propose, le tout livrer sans défauts et en temps voulu. [...]
[...] En plus d'une standardisation des tâches poussée à son maximum, Taylor souhaitait le salaire à la pièce pour une motivation importante des ouvriers. Un système de contrôle du travail : Chaque geste de l'ouvrier exécutant est surveillé. Cela a conduit à mettre en place dans les usines des contremaîtres chargés de réaliser cette activité de contrôle. Ces principes reposent fondamentalement sur l'idée qu'il est possible d'appliquer le raisonnement de la science expérimentale à l'activité humaine. Son but est de réduire le temps opérationnel par la mécanisation. [...]
[...] Qu'en est-il de leurs conditions de travail ? B – DES CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADEES Le Toyotisme peut être considéré comme un prolongement des méthodes tayloriennes et fordiennes, un « néo-fordisme » et non un « post-taylorisme ». ϖLe « juste à temps » impose une flexibilité et une rapidité de réaction qui se traduit par une « gestion par le stress ». Les exigences des clients ont remplacé celles des contremaîtres. Des études ont montré que les contraintes de temps (respect des délais, respect du client . [...]
[...] La charge de travail n'est plus physique, elle est mentale. Cette contrainte est aggravée par les nouvelles techniques informatiques qui permettent un contrôle des faits et gestes du salarié. ϖEnfin, la mobilisation plus grande des équipements et l'adaptation à la demande se traduisent par une plus grande flexibilité de la durée du travail. Extension du travail posté ou en équipe, développement du travail de nuit, remis en cause du Dimanche chômé et des jours fériés, augmentation de la fatigue des salariés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture