Manager dans la complexité : témoignages et réflexions

Thèmes abordés

Manager dans la complexité, témoignages, réflexions, ntreprise, collègue, manager, subordonné, conflit, psychologie

Résumé du document

« Que pensez-vous des modes de communication en situation complexe ? »
Pour moi la sincérité est toujours récompensée. C'est pourquoi, en tant que manager, je m'adresserai toujours personnellement à un collègue de travail, un supérieur ou un subordonné. De cette façon, j'éviterai les amplifications et la déformation de mes propos. De plus, je pense que la perte de temps en entreprise est un problème à bannir. De cette façon-là, nous gagnerons du temps. C'est un peu ce que l'on a vu lors de plusieurs interviews. Prendre une décision ne peut s'avérer mauvaise que lorsqu'elle est prise. C'est avec le recul que l'on jugera de son bien-fondé. Mais cette décision, mauvaise ou bonne, aura des répercussions, qui feront vivre et progresser l'entreprise. C'est comme cela que l'on se construit, que l'on explore la complexité. Par contre, si l'on ne prend pas de décision rapidement, une chose est sure, la concurrence ne se gênera pas.

Extraits

[...] De nos jours, la complexité est évidente, et le relativisme empêche la compréhension de celle-ci. On ne peut ignorer la réalité en s'enfermant derrière notre subjectivité. Il est nécessaire de s'ouvrir, de prendre des risques, quitte à faire des erreurs, pour comprendre et apprendre. C'est en refusant ce relativisme qu'on fait preuve de constructivisme, qui pour moi est finalement assez essentiel. En effet, après les théories, très utiles, apprises à Euromed par exemple, il est temps pour moi, ou pour tout autre manager de faire ses preuves en entreprise. [...]

[...] Il avait l'habitude de récompenser les bonnes performances de ses employés, avec des primes. Il aura suffi d'une fois, où l'entreprise était un peu plus dans une situation financière difficile, il n'a pas pu délivrer cette récompense. Le travail et les résultats de ses employés ont considérablement changés suite à cet oubli Pour être tout à fait franc, puisque c'est l'objectif de ce projet, je n'ai pas de réponse à apporter vis-à-vis de l'évaluation des employés. Je serai bientôt manager à Auchan, et je pense que lors de mes premières années, je n'aurai pas encore les armes nécessaires pour mener au mieux mes collègues de travail. [...]

[...] Dans le même temps, en tant que manager, je ne confirai pas seulement le travail de créativité à une équipe dédiée, comme la R et mais je forcerai, ou du moins tenter d'encourager toute l'équipe à aller dans le sens de la création. C'est pour moi le sens de l'exploration. On peut essayer de nouveaux concept, tenter de nouveaux modèles de management, acquérir ou proposer de nouveaux produits ou services, mais cette exploration peut (ou doit) être soumis à un contrôle. Sans ce contrôle, il n'y aurait pas de limite, et il y aura toujours un employé pour profiter du système. Et je trouverai cela injuste, par pour moi, mais vis-à-vis des autres employés, qui respecteront mieux la consigne. [...]

[...] Il devra prendre en compte lors de ses choix que le risque existe, qu'il peut être mesuré. Mais il sait aussi que ne rien faire, ne pas prendre de décision est pire que d'en prendre de mauvaises. Il doit admettre qu'il n'y a pas de solutions, de réponses miracles pour chaque problème qu'il va rencontrer. Il devra peser le pour et le contre pour chacune des réponses qu'il apportera à ce problème, et retenir celle qui donne le plus d'avantages. [...]

[...] Il ne servira aussi à rien de prévoir des objectifs à six mois ou un an. Avec la complexité, on sait que tout change très vite, et les objectifs devront s'étaler sur un mois, voire un trimestre. Pour moi, le manager doit être un leader, un guide sur lequel on sait que l'on peut se reposer. Il doit forcément posséder les compétences nécessaires dans le secteur où se situe l'entreprise, mais aussi avoir les qualités humaines que les autres employés, moins qualifiés ou moins formés, n'ont pas, ou ne possèdent pas encore. [...]