Ces dernières années, une nouvelle problématique a pris de l'ampleur au sein de nos organisations ; la violence au travail. Bien que celle-ci ne soit pas récente, sa connaissance et sa prise en considération tardive proviennent du fait que de nombreuses victimes ont préféré taire ces agissements. Une réelle prise en compte de ces violences provient également de leur considération aujourd'hui comme faisant partie des problèmes sociaux sur lesquels il est essentiel de se pencher, notamment en raison de leurs conséquences négatives relevées tant chez les victimes que chez les témoins de ces comportements déviants au travail, de même que sur les organisations toutes entières.
[...] Ces comportements peuvent trouver leur source à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise. Les auteurs de ces comportements peuvent être un membre de l'entreprise, qu'il soit simple collègue ou supérieur hiérarchique. En cas de violence par un collègue de travail, on emploie le terme de mobbing[4] ou harcèlement horizontal alors qu'en cas de violence par un supérieur, on parle de bullying ou harcèlement vertical. Les auteurs peuvent également être un tiers de l'entreprise comme un fournisseur, un client ou un patient. [...]
[...] L'entreprise doit aussi mener une politique de sensibilisation afin de prévenir les violences professionnelles. Celle-ci constitue un moyen nécessaire pour informer que les manifestations de violence ne sont pas tolérées à l'intérieur de l'entreprise. Elle consiste en l'information des membres de la direction, des employés, des usagers (clients, patients, etc.) que la violence à l'égard des employés n'est pas tolérée et que des mesures pourront être prises contre les auteurs de ces violences. Cette sensibilisation se fait par des rencontres d'information, des dépliants/affiches ou encore des conférences. [...]
[...] La reconnaissance des actes de violence subis par les salariés passe par la déclaration des agressions en accidents de travail. En effet, même si les harcèlements au travail ont souvent des effets seulement psychologiques, ces conséquences ne doivent pas être minimisées, car elles peuvent être graves pour la santé du travailleur. La prévention actuelle et le rôle des RH Sur la base d'une analyse des risques de violence au sein de son entreprise, l'employeur détermine quelles mesures de prévention peuvent et doivent être prises en tenant compte des activités et de la taille de l'entreprise. [...]
[...] La violence au travail Une définition Ces dernières années, une nouvelle problématique a pris de l'ampleur au sein de nos organisations ; la violence au travail. Bien que celle-ci ne soit pas récente, sa connaissance et sa prise en considération tardive proviennent du fait que de nombreuses victimes ont préféré taire ces agissements. Une réelle prise en compte de ces violences provient également de leur considération aujourd'hui comme faisant partie des problèmes sociaux sur lesquels il est essentiel de se pencher, notamment en raison de leurs conséquences négatives relevées tant chez les victimes que chez les témoins de ces comportements déviants au travail, de même que sur les organisations tout entières. [...]
[...] J'ai choisi cet ouvrage, car il m'a permis de comprendre les facteurs des violences au travail, et détaillait les caractéristiques des organisations du travail ou des secteurs d'activité. DELGA, J. Souffrance au travail dans les grandes entreprises. Paris : Ed. ESKA Disponible à la BU de droit, économie et gestion. Cet ouvrage aborde également les corrélations entre harcèlements et souffrances psychologiques. Ce livre m'a paru intéressant, car il mettait en avant la dimension psychologique des violences au travail. BRUNO, A. GEERKENS, E. [...]
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