Même si les salariés bénéficient parfois d'une plus grande autonomie dans la gestion de leurs tâches, depuis les années 1980, les changements dans l'organisation de la production et de la distribution ont conduit de manière générale à une détérioration des conditions de travail.
A partir du XIXe siècle, l'essor du capitalisme industriel s'est accompagné de conditions de travail souvent pénibles pour les salariés (travail précoce des enfants, journées de travail très longues, pénibilité du travail, mauvaises conditions d'hygiène...).
Progressivement, notamment sous l'effet de conflits sociaux, une réglementation des conditions de travail a été mise en place (interdiction du travail des enfants, réduction de la durée du travail, réglementation en matière de pénibilité du travail, d'accidents du travail, de maladies professionnelles). Ces conditions du travail vont continuer à s'améliorer en partie grâce à la naissance et au développement du salariat (...)
[...] C'est par l'intervention de l'ensemble des acteurs concernés (marché, action publique, syndicats, travailleurs) qu'interviennent des modifications. II- Les relations professionnelles La prise en compte de la violence, de la pénibilité physique par les différents acteurs - L'employeur : l'obligation de fournir un milieu de travail exempt de violence incombe à l'employeur. Cette obligation est essentiellement une obligation de moyens et non de résultats. L'employeur n'a pas l'obligation de garantir que jamais aucune situation de violence ne se produira, mais il devra prendre les moyens raisonnables pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de violence, prendre les mesures appropriées et, dans certains cas, les sanctions nécessaires pour mettre fin à la violence lorsqu'il est informé de l'existence d'une telle conduite. [...]
[...] - Les syndicats : ils ont le devoir de juste représentation. Ils doivent également collaborer avec l'employeur pour prévenir et contrer la violence au travail. - L'employé : il doit non seulement éviter de harceler, mais aussi contribuer activement à maintenir un milieu de travail sans harcèlement. - Les témoins : les témoins d'une situation de violence jouent un rôle important dans le maintien ou dans la cessation de cette conduite. La déposition de leur version des événements lors des démarches d'intervention peut faire une différence significative entre l'aggravation ou la cessation de la situation. [...]
[...] En effet, dans les années 1970, la dématérialisation du travail semble limitée. D'un côté des contraintes physiques sont écartées, les conditions de sécurité sont améliorées, les tâches les plus contraignantes peuvent être écartées, mais d'un autre côté cela exige des équipements lourds et coûteux et donc une maintenance importante. De plus, si les horaires longs se sont raréfiés, l'évolution des organisations du travail s'est accompagnée d'une expansion du travail de nuit, des horaires atypiques, irréguliers ou réajustés au jour le jour, suivi également de nouvelles postures contraignantes. [...]
[...] Sites Internet : - http://www.cgsst.com/fra/accueil-violence-travail.asp - http://www.lesaffaires.com/article/0/conseils-dexperts/2008-10- 20/484283/violence-au-travail--quelles-sont-les-obligations-des- employeurs-.fr.html - www.wikipedia.org/pénibilitéautravail - www.google.fr : violence au travail, pénibilité au travail, souffrance au travail, impact de la violence sur la santé des travailleurs, la prévention de la violence au travail, les acteurs des relations professionnelles - www.lexpansion.com : article sur la pénibilité au travail Rapports/articles : - Rapport d'information enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 27 mai 2008 en conclusion des travaux de la mission sur la pénibilité au travail. - Ariane PAILHÉ, les conditions de travail : quelle protection pour les salariés âgés en France ? Institut National d'Etudes Démographiques, Population. Volume - Nathalie Jauvin, Recension documentaire sur la violence au travail, juin 1999. [...]
[...] Il est bon, pour les membres de l'organisation, d'instaurer des réunions individuelles et de groupes. Tous les membres du personnel doivent savoir où et comment signaler des actes violents et proposer des solutions sans craindre des préjudices ou des sanctions. Dans les cas les plus graves, la possibilité d'un retour dans le même contexte de travail est peu envisageable. L'enjeu devient alors celui d'une réinsertion sur le marché du travail. Concernant l'employeur, il devra évaluer, au moins une fois tous les trois ans l'efficacité des mesures de prévention mises en place. [...]
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